Chapitre 25

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Ca y est, nous y sommes...

Voici le dernier chapitre de Juste une fois après tant de mois à l'avoir écrite à vos côtés.

J'espère sincèrement qu'il vous plaira.

Je vous souhaite une très belle lecture.

...

CHAPITRE 25 :

Harry Styles.

« Tu es sûr que c'est une bonne idée d'aller chez ta mère ? », me demande Louis alors que nous sommes justement en route jusqu'à chez elle.

Cette semaine loin de tout est véritablement passée beaucoup trop vite, nous avons à peine eu le temps de nous retrouver que nous devons déjà nous mêler à la foule. Ce n'est pas que nous avons envie de vivre exclu de tout, c'est juste... Que nous avons vraiment besoin de ce moment seuls pour pouvoir nous ressourcer et nous redécouvrir d'une autre façon.

Parce que même si nous nous connaissons déjà depuis des années, nous n'avons jamais appris à être plus que de simples amis l'un pour l'autre. C'est si nouveau, précieux et doux à la fois que nous voulons y aller doucement pour ne pas tout briser.

C'est comme si nous tenions du cristal entre les mains et que nous devions passer un pont fait de lianes au-dessus du vide, alors qu'il y a une tempête qui fait rage. Non seulement nous ne devons pas tomber, mais nous devons aussi éviter de tout briser. Et... ce n'est pas facile du tout en réalité, parce que je pense que chacun de notre côté nous avons peur que tout s'écroule et redevienne comme avant. Nous ne sommes pas encore habitués à cette nouveauté alléchante qui nous est offerte, nous avons juste l'impression de vivre dans un rêve et que le réveil sera terriblement brutal.

« Oui Louis, j'en suis sûr, ne stresse pas autant, c'est ma mère, tout ira bien.

- C'est juste que...parfois j'oublie que ta mère n'est pas comme la mienne. », souffle-t-il d'une petite voix le regard fixé sur la route.

Je ne pense pas qu'il soit triste de faire une croix sur ses parents, je pense plus qu'il regrette qu'ils n'aient jamais agis en tant que tels pour le bien de leur fils. Ça doit être difficile d'assister à l'amour qu'un parent porte sincèrement à son enfant alors que lui, vit dans une famille qui ne l'a jamais considéré autrement que comme un objet de succession, de richesse.

« Je suis désolé... », je lui souffle en posant une main sur sa cuisse pour essayer d'atténuer ce que je ne pourrai jamais réparer.

« C'est rien... Bruno et Alya ont été pour moi les parents que je n'ai jamais eu.

- Je suis sûr que désormais ils seront bien plus présents pour toi Lou.

- J'espère. », je lui souris doucement, il me lance le même sourire avant de se recentrer sur la route pour rejoindre ma maison d'enfance.

« Louis, je suis si heureuse de te revoir. », dit ma mère dès qu'elle nous ouvre la porte en le prenant dans ses bras pour l'étreindre.

Je souris doucement en la regardant faire, tout comme en voyant le fin sourire de Louis qui se dessine sur son visage quand il comprend que ma mère ne lui en veut pas du tout pour cette histoire. Elle ne lui en a jamais voulu d'ailleurs. Elle s'inquiétait seulement pour lui.

Il n'a pas à s'en faire, ici ce n'est pas comme chez lui. Personne ne lui en veut d'être celui qu'il a envie d'être. Personne ne lui dira qu'il est une honte. Personne ne lui mettra de pression sur les choix qu'il doit prendre.

Juste une fois. {L.S}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant