Chapitre 17

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Bonjour j'espère que vous allez bien ?

Très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau chapitre !

J'espère qu'il vous plaira...!

Belle lecture à vous.

...

CHAPITRE 17 :

Louis Tomlinson.

(Boyce Avenue – Rise)

J'épluche, je coupe, je mets à cuire rageusement des légumes le casque sur les oreilles. Après ce qui a éclaté je suis allé prendre une douche pour essayer de m'éclaircir les esprits, mais ça n'a pas du tout fonctionné. Je suis toujours aussi énervé, alors j'ai décidé de cuisiner avec de la musique qui me coupe de tout pour me calmer.

Jusqu'à présent ça ne fonctionne pas vraiment, parce que je repense encore et encore à ces mots que nous avons échangé et je n'arrive pas à sortir de cet état de colère qui m'a envahi quand il s'est emporté contre moi.

Je suis comme ça, quand je me dispute ou quand je vis quelque chose qui me fait vivre de fortes émotions dans les heures voire même les jours à suivre je n'arrête pas d'y penser en me disant « mais pourquoi tu as dit ça ? », « tu es ridicule. », « tu m'étonnes que personne ne veut de toi. », « t'es gênant. », « il faut toujours que tu gâches tout en étant toi. »...

Mes pensées tournent encore et encore durant trop longtemps pour que je puisse avoir le temps de tout imprimer jusqu'à me percer le cœur avec.

C'est un tourbillon infernal dans lequel je ne parviens pas à sortir, car quand on se perd dans un labyrinthe on en trouve rarement la sortie. Mes pensées ont créées un labyrinthe dans mon esprit, comme une toile d'araignée qui me coince complètement jusqu'à ce que je vois le prédateur en face de moi.

Je suis à la fois le prédateur et la proie. Mes pensées contre moi.

C'est un perpétuel duel qui se joue entre nous pour savoir qui gagnera, mais au bout du compte, je perdrai quoi qu'il arrive alors à quoi bon s'évertuer à se battre ? Surtout si maintenant j'ai perdu la seule personne qui pouvait encore me supporter...

Peut-être que c'est mieux finalement que ça se passe ainsi, au moins je n'aurai pas à lui dire la vérité, il ne sera plus piégé avec mes parents et moi, il pourra vivre sa vie avec Alexandre et je pourrai peut-être de mon côté apaiser doucement les battements de mon cœur qui s'emballe lorsque je pense à lui.

Ouais, peut-être que ça suffira pour que je puisse oublier tout ce que je ressens pour lui, tout ce que j'ai compris ce matin.

Je souffle en posant les mains contre le plan de travail tout en m'appuyant dessus et en fermant les yeux. Comme avant, je me retrouve seul désormais.

Je n'ai pas de famille pour me soutenir, je n'ai pas d'amis non plus, et maintenant je n'ai plus de meilleur ami. J'ai absolument tout perdu, tout est encore de ma faute.

Lorsque j'ouvre les yeux je fronce les sourcils en voyant l'eau dans mon verre trembler.

Un sourire ironique s'installe sur mes lèvres le temps de trois secondes en pensant que je pourrais m'enfiler les bouteilles de vin qu'il y a dans l'armoire, de toute façon, à quoi bon ?

Mais je suis ramené à la raison quand je baisse le son de ma musique et que j'entends toquer contre la porte d'entrée. J'écarte mon casque de mes oreilles pour essayer d'entendre plus distinctement ce qu'il se passe.

Juste une fois. {L.S}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant