A la croisée des chemins cheminent les croisées.
Au temps des adieux, autant de voyages
Laissé par ce qui a été lésé,
Du poids devint sable, sable vain de naufrage.
Les sémaphores mènent à la mort,
Portes d'or de merveilles et vermeils,
Veille de vieilles mélodies dissonantes,
Mensonges des enfers de Dante,
Mensonges des anges du ciel,
Ils ne sont ni lumières ni profondeurs,
Ils ne sont ni de pierres ni de valeurs.
A la croisée des chemins, les brisées s'échouent.
La terre n'en veut pas, et les autres aussi.
Des autres le roc est jaloux.
Jaloux de leurs ignorances, jaloux de leurs ignominies.
Sous la croisée des chemins, la putréfaction s'y est mise.
VOUS LISEZ
Sans-titre / Notes Inachevées
PoetryOn n'a jamais vraiment voyager tant que l'on est pas rentré chez soi. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu à la maison, la tête perdue sur les hauts des immeubles à loyer modéré, et les pieds en dehors des chaussures usée...