Après la réalité

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La terre tremble et deviendra poussière, à toi qui s'abandonne le long des lierres. Ton cœur ne peut être que de pierre si même le gel ne daigne de lui faire la guerre, à toi qui reste en dessous, au fond des poumons de mes chansons. Des chansons jamais prononcées, toujours éteintes dans l'étreinte de mes lèvres qui, pour toujours, ne s'aventurera plus. D'aventures j'en ai pas connu, moi l'ignare petit animal folâtre et chétif être imbécile, à toi qui était le départ et l'arrivée, à toi qui, au fond des poumons de mes chansons, n'est pas solution et question.

Sans-titre / Notes InachevéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant