La terre tremble et deviendra poussière, à toi qui s'abandonne le long des lierres. Ton cœur ne peut être que de pierre si même le gel ne daigne de lui faire la guerre, à toi qui reste en dessous, au fond des poumons de mes chansons. Des chansons jamais prononcées, toujours éteintes dans l'étreinte de mes lèvres qui, pour toujours, ne s'aventurera plus. D'aventures j'en ai pas connu, moi l'ignare petit animal folâtre et chétif être imbécile, à toi qui était le départ et l'arrivée, à toi qui, au fond des poumons de mes chansons, n'est pas solution et question.
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Sans-titre / Notes Inachevées
ŞiirOn n'a jamais vraiment voyager tant que l'on est pas rentré chez soi. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu à la maison, la tête perdue sur les hauts des immeubles à loyer modéré, et les pieds en dehors des chaussures usée...