Il y a des moments singuliers. Des instants repoussés et régurgités aux lendemains inhospitaliers, d'un aurore urbain hésitant dystopique où le beau Nord, peint d'hurluberlus médecins, prétend l'inique ambition d'une grande oxydation. Un poncif, l'étoile ne demande pas de fautif, et la croix s'en empare pensive, dubitative de sa place à garder, exhaustive dans sa futilité tant les constellations ne sont ni illusions, ni imagination. Nuages octarine merveilleux, de patine d'âge vitreux, de lumières rumine le cadastre des tourbières, une randonnée pédestre en vicinité de la ville dormante, et tandis que les sils nacrés des voies se dévoilent au gré des pas, les arbres palabrent sur l'épars et les parpaings, maintes fois repoussés à l'orée des allées. Il est bon de rêver, dit-on, mais les songes ne sont que de sombres informations.
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Sans-titre / Notes Inachevées
PoésieOn n'a jamais vraiment voyager tant que l'on est pas rentré chez soi. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu à la maison, la tête perdue sur les hauts des immeubles à loyer modéré, et les pieds en dehors des chaussures usée...