De nouvelles notes à chaque étape, comme s'il s'agissait d'un refuge encore inexploré. Des musiques cathartiques d'une ampleur minimale, des myrmidons ambiguës stupides, des ignares coincés insensés, des pessimistes mitigés sens arrière opposés, une torsion testiculaire pour faire entrer le carré dans le cube. De ces pages noires limitrophes symbole de ma dessication, n'en ressort qu'une multitude de raisons et prétextes. Les lumières grésillent, et la radio n'en veut plus. Dehors, la voiture. Dedans, la navette. Entre, les étoiles, constellation d'une illuminée, brûlantes d'enfer dérangeant, une atmosphère sordide de sang et d'excrément mélange poils pubiens, d'odeurs de colle et de papier, de pourriture sous les lits, de pisse sur les murs. Nébuleuse cannibale, broie les affines, disloque les échines, jusqu'au carnet pâle cypriné. Si liminal, si lourd, et si mal. Je dois courir.
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Sans-titre / Notes Inachevées
PoetryOn n'a jamais vraiment voyager tant que l'on est pas rentré chez soi. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu à la maison, la tête perdue sur les hauts des immeubles à loyer modéré, et les pieds en dehors des chaussures usée...