Alors je me bats

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Dans les jours éperdus, je m'étais pendu non loin de là, près des daturas du jardin moisi de la ville. Les forains d'ici ne sont pas de rutile, ils ne connaissent pas mes vyniles, mes guenilles ni mes mille et une nuits, s'amusent à souder mes parties par brisé, puis par violé de ces mèches glacées décorées à la gouache, chaloupé touche à tout. Les rues abstraites sont les voies de mes choix, durant ces jours éperdus où derrière les troubles fêtes les allumettes se sont consumées, des reliques inaudibles de l'été esseulé si bien conté par un carnet pâle en inanition, manquant de perversions et d'autres vices des plus beaux abysses, un fétiche d'Eden jalousé par l'incapable omniscient, et qui trébuche sans cesse sur ces cris épatants. Sont-ce encore des phrases? Où se trouve donc l'extase dont je voue toute mes convoitises? Je ne suis que bêtises en la pourchassant, par-delà les clamps et les faïences. Je ne réclame aucune avance, d'aucuns ignorent me prêter confiance. Encore maintenant, j'attends les obédiences. Donne-moi la transe.


Sans-titre / Notes InachevéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant