Les jours idems s'écoulent encore, sur cette mer sans sémaphores. Les poissons dînent, toujours, sans éclat, sous la surface miroir des proies, tandis que le radeau se casse face aux eaux mortes et calmes. Quelques épisodes tempétueux, de destructions mais rien de sérieux, car tant que reste fixé le mât, les choix ne revendiquent pas leur poids. Vous croyez quoi? La fin reste le sens, d'une stupidité dubitative pourtant, bienveillante pour mieux soumettre, conspuée à l'heure des vêpres, détestée de toutes les lettres. Mais alors Damoclès ? Le gain ne l'appartient pas, et la perte aussi, quel honneur possède t'il? J'aurai dû brûler mes bagages avant mon départ.
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Sans-titre / Notes Inachevées
PoesiaOn n'a jamais vraiment voyager tant que l'on est pas rentré chez soi. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu à la maison, la tête perdue sur les hauts des immeubles à loyer modéré, et les pieds en dehors des chaussures usée...
