Souvent, les sens innés échappent aux sensations usuelles. Cependant, les pans de la réalité sapent l'imagination zèle. Des espérances par planches et à la pelle, des tranches de trances cannelles ciselées, telles des redevances d'une manche ruinée. Comment l'appréhender ? On ne peut la contrôler en vicinité, ni y jouer par idée interposée. Il faut se rendre à l'évidence, il faut prendre la chance comme elle vient, car par ce lien, sont alors ouvertes les voies impénétrables, par pertes des droits inviolables. Parole est idole. Équilibre est fibre. Odorat est émoi. Goût est fou. Vision est tentation. Toucher est prohibé. Pourtant, toucher concrétise, voir est une emprise, goûter frise, humer crise, tenir brise, parler vise. Des armes distinctes mais succinctes, inefficaces contre cette audace, contre cette mélasse où les bigornes mornes exhortent l'ignorance de persévérance, bassesse paresse. Laisse moi voir, goûter et dérober, et me laisser croire que le choix n'a pas son poids. Ta main me suffira pour demain.
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Sans-titre / Notes Inachevées
PoesíaOn n'a jamais vraiment voyager tant que l'on est pas rentré chez soi. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu à la maison, la tête perdue sur les hauts des immeubles à loyer modéré, et les pieds en dehors des chaussures usée...
