Les machines s'étaient estompées
Là, près des quais commercialisés.
On venait du centre de métal.
Certains étaient bien accompagnés.
D'autres, comme moi, restaient pressés
En peine à découvrir le val.
Le gazole électrique criard,
Infusé au pétrichor bavard
M'était d'un froid mordant et blafard.
Je n'ai pas fuis, bien au contraire.
Ce panneau, je le garderai tard
Car, l'inconnu n'était qu'un hasard
Et, c'était bien pour ma carrière;
Carrière non choisie, mal aimée,
Un désir d'or, et jusqu'à la mort,
D'une foi à la fatalité,
D'une peur de maléfiques sorts.
Mais le temps à bien fait son travail,
Malgré ma cervelle de bétail.
Les arcades dorées me voient.
Cependant, j'ai appris de ses voies.
Si par grâce j'en obtiens malheur,
Je le recevrai, non par terreur.
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Sans-titre / Notes Inachevées
ŞiirOn n'a jamais vraiment voyager tant que l'on est pas rentré chez soi. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu à la maison, la tête perdue sur les hauts des immeubles à loyer modéré, et les pieds en dehors des chaussures usée...