Comme tout le monde

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Quand j'étais petit, je ne courbai que l'échine. La vie n'avait pas de prix même quand on avait pas de riz. La ligne n'était franchie qu'après mes nuits câlines. Il n'y avait jamais d'hier ou de lendemain ou de calculs inutiles, on passait la vie sur le lit à lire des livres sur la vie, tandis que le temps s'en va en courant si rapidement que je peine à les passer. Un petit à problèmes, pourtant silencieux.
J'ai voulu prendre quelques notes sans avoir le droit de les voir ou de les corriger, c'est pour ça que je brûle tout avant que ça pullule comme une verrue sur ma peau nue, je sors en pull pour qu'on ne remarque pas mes plaies et, si je veux plaire je me demande à quoi ça sert, vu que c'est la guerre entre moi et moi qui veut vivre et vivre, soit ivre ou au space cookie. Je fais les deux pour ne pas être malheureux.
Ça n'a pas de sens quand tu te ment, t'aime la solitude mais être seul tu n'aime pas, tu préfères les pages noires mais tu les admires quand elles sont blanches, en passant plusieurs heures de langueurs pathétiques à croire que tu n'a jamais écris. Tu ne t'empêchera jamais de parler, et si t'a de la chance tu voudras bien la fermer. Garder tes mots tes meilleures répliques pour les bloquer dans un poème dans un chant ou dans un sketch. Fais une pause, commence avec ce que tu as déjà, regarde autour de toi et dit moi qu'il n'y a rien de bien pour ta gueule de vaurien.
Alors prend quelques notes, avant que les anciennes te surprennent.

Sans-titre / Notes InachevéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant