Chapitre 15

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Jess est habillé de son pull trop grand remonté légèrement sur les fesses et évidemment son épaule est nue. Comme à son habitude. À genou sur le lit, pratiquement, de dos. Sa tête de biais ne me laisse que la moitié de son visage à admirer. Un beau petit nez droit, des cils naturellement longs et une bouche gonflée rose bonbon. Mes yeux retracent chaque courbe de son corps offert à ma vue. Il a des petites ailes de papillon tatouer sur l'omoplate. Imaginer les petites nervures de cicatrisation qui bombe subtilement sa peau sous ma langue me donne faim. Son dos arqué de façon ostensible pour mettre en valeur sa chute de rein bien proportionnée pour mes mains. Sans compter son merveilleux cul bombé sur un boxeur noir bien trop serré. J'hésite entre le déguster doucement jusqu'à la folie ou le culbuter sur la surface plane la plus proche pour le faire crier vite et fort.

Hum, la chaleur. Je suis bien là tout de suite.

Des mains douces caressent mon corps, des lèvres bouillantes embrassent mon cou, une queue dure se frotte contre mon bassin.

Je soupire de bonheur.

Un petit rire me sort des vapeurs de mon sommeil.

— Bonjour à toi, bel endormi.

Mes yeux ne le quittent pas. Ses cheveux blonds bouclés qui lui tombent devant les yeux. Le noir de son haut met en valeur la peau laiteuse de son épaule dénudée à cause de son col bien trop lâche. Il est grand et costaud avec une taille fine et des hanches un peu plus larges que la moyenne des hommes, la taille parfaite.

Il était beau, il y a quelques secondes dans mon rêve, mais ça ne rendait pas justice à l'œuvre d'art qu'il est là tout de suite. Fantasmes fugaces, une pensée me traverse, je me demande s'il est flexible. J'ai envie de le plier à ma volonté, le voir se tordre sous mes traitements. Je dois me contrôler.

— B'jour, il est quelle heure ?

Il se tortille sur moi pour vérifier sur l'horloge placardée au mur, son bras effleure mon bas ventre, son parfum me monte jusqu'au nez. La retenue peut aller se faire foutre. Je le veux maintenant ! Mes mains sont maîtresses d'elles même lorsque je les pose sur sa hanche pour l'approcher de moi d'un geste un peu brusque. Il soupire en penchant son cou pour me regarder dans les yeux. Il me sourit de toutes ses dents puis il pose sa main sur mes pectoraux pour aider à se stabiliser.

Son sourire illumine tout autour de lui lorsqu'il se rapproche de mon visage. Ses doigts rejoignent mes cheveux pour m'inviter à m'approcher de sa bouche, il veut que je l'embrasse. Je ne le lui refuserais certainement pas.

Sa bouche est douce et sucrée sur mes papilles. Des petits soupirs jaillissent et font vibrer ma langue. Possédé par une envie soudaine, je le saisis par les fesses à deux mains en le soulevant de mon corps pour me tourner et le mettre sous moi. Instinctivement, il enroule ses jambes sur mes hanches.

Je suis brusque, je tremble.

Je sens son érection qui s'agite contre la mienne au travers de nos pantalons que nous n'avons pas enlevés hier soir. Je vais encore trop vite ! Je m'exaspère, en soupirant, je m'écarte un peu.

— Désolé, je me suis laissé emporter.

J'appuie mon front sur le sien en reprenant mon souffle putain, je voulais vraiment faire ça bien. Je fais tout de travers.

— Je ne t'en veux pas, tu peux continuer. Je suis tout à toi.

Il me tente, son odeur me colle à la peau, son goût sur ma bouche. Je dois prendre mon temps. Respire Ez. T'es un gentleman.

— Tu as faim ? Je peux aller préparer quelque chose dans ta cuisine, si tu veux.

— Oui, même si dans les faits, il n'est que 5 h 40 du matin et que je n'ai rien contre te servir de repas, là tout de suite.

Le prix du péchéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant