Prologue

1.1K 43 19
                                    

Assis sur mon lit, entouré par une dizaine de robes, je cherche celle que papa préfère, aujourd'hui, on va à son travail, papa dit qu'on va voir des gens important. Ha, je l'ai trouvé !! La bleue à paillette. Une fois habillé, j'appelle Rosa, la domestique que papa à engagé quand on est arrivé en Italie. Avec papa, on habite en Grèce, comme papa est...c'est quoi déjà le nom...Ha oui, il fait partie du Parlement, je ne sais pas vraiment ce que sais, mais c'est important, du coup pour le travail, on a dû venir ici. Bref, je vais chercher Rosa pour qu'elle me coiffe.

Je suis enfin prête, je vais rejoindre papa, j'entre dans son bureau, il est au téléphone.

- Oui, je comprends.

-..................

- Je ne pense pas que la menace est sérieuse.

-.............

- Bien sûr, je vous tiens au courant.

Papa raccroche et s'approche de moi, puis me prend dans ses bras.

- Πριγκίπισσα (princesse), t'a mis la jolie robe !

- Oui, je sais que tu l'aimes beaucoup Μπαμπάς (papa).

- Aller vient, on y va, on va être en retard.

On rentre dans la voiture, notre chauffeur me sourit, lui, je l'aime bien, je crois qu'il s'appelle Paolo. On travers les rues, c'est très joli, avec le travail de papa, on voyage souvent, avant je restai avec maman, mais elle parti au ciel l'été dernier, le jour de mon anniversaire. Papa a dit que c'était mon cadeau, maman souffrait beaucoup du coup maintenant elle a plus mal.

- Πριγκίπισσα (princesse), ta mère, m'a donné ceci, dans ses doigts se trouve le collier que maman portait tout le temps, elle voudrait que tu le portes.

Papa me met le collier, c'est un médaillon, une horloge est gravée sur cette petite plaque ronde.

- Il te suivra ou que tu sois, jamais il ne te quittera. Rappelle-toi de ce que maman disait.

- Ce médaillon me rappelle que le temps à tes côtés est précieux.

On arrive devant un grand portail, papa sort en premier, une fois en dehors de la voiture, il se retourne et me tend la main pour que je sorte à mon tour, alors que j'allais la prendre, un bruit qui fait peur m'arrive aux oreilles, papa tombe au sol. Pourquoi...pourquoi il y a du rouge partout ?

- Papa ! Papa !

Je sors de la voiture et vais à ses côtés, il ne bouge plus.

- Papa, ce n'est pas le moment de dormir !!

Papa tourne la tête vers moi, son regard est lourds, je comprends, il a quoi mon papa ?

- Πριγκίπισσα (princesse), papa, va partir comme maman, n'oublie jamais, accord ta confiance qu'à ce qui le mérite. μου αρέσεις Πριγκίπισσα (je t'aime princesse).

Maman m'avait dit pareille avant de partir au ciel. Mon papa vient de mourir.

-Μπαμπάς (papa), non !! Ne pars pas !

Avachie sur son corps, j'essaye de ramener mon papa, mais rien, il ne bouge plus, mon papa m'a abandonné, comme ma maman, pourquoi tout le monde finit par m'abandonner ? Je suis pourtant sage, je ne fais pas de bêtise, je suis gentille. Alors pourquoi je suis tout seule ?

- Petite !

Les larmes dévalent mes joues, je relève la tête vers l'homme qui vient de me parler. C'est un homme grand avec les cheveux longs, il semble âgé, son regard me crie de m'en aller.

- Petite, tu veux que je t'aide, un méchant a fait du mal à ton papa, tu es tout seule maintenant, plus personne est là pour toi.

Je hoche la tête, papa n'est plus là, ce monsieur n'a pas vraiment l'air méchant. L'homme me tend la main, comme papa il y a quelques instants, cette fois-ci, je la prends.

- Maintenant, c'est toi et moi, je vais faire de toi, la plus puissante des femmes.

Je l'observe, il a l'air déterminé.

- Qu'elle est ton prénom petite ?

- Layana monsieur.

- Appelle-moi Pablo.

************************************

C'est ainsi que j'ai rencontré, l'homme que je pensais être comme mon père. Malheureusement, lui me voyait comme un projet, créer la plus puissante et dangereuse des tueuses à gages d'Italie, cependant cela, je l'ai compris que dernièrement. Et il a réussi, je ne suis plus Layana la fille de l'un des membres du parlement, je suis maintenant Layana, la plus redouté des Sicario, celle qui n'a jamais froid aux yeux, celle qui a été élevée dans le but de tuer sans ressentir, celle à qui sa vie ne lui appartient plus, du moins jusqu'à cette mission.



SicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant