10.Surprenante.

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Emylio

Layana est assis, à discuter tranquillement avec Maria, alors que cette folle a brulé le fils Rolios et je pense qu'elle lui a même bouffé la joue. Cette femme est vraiment folle, folle dans le vrai sens du terme, jusqu'à ce soir, je pensais qu'elle avait seulement une grande gueule, mais non, la meuf à des couilles aussi, et putain, je suis partagé entre l'envie de l'interner ou de la baiser. Cette folle est tellement bandante, mais surtout dangereuse, pour ma famille, mais pour moi surtout.

De l'agitation au fond de la pièce nous font arrêter tout mouvement, toute notre attention est sur lui. Il est dans un sale état, son regard atterris sur Layana et je suis presque sûr qu'il se chie dessus. Layana, elle se contente de lui faire coucou de la main, vous la verrez, elle a un sourire terrifiant sur le visage, même moi, je ne suis pas totalement à l'aise en sa présence. Je me rapproche de l'homme et lui enlève le tissu que Tilio lui a enfoncés au fond de la gore. Il est terrifié, ce qu'il me laisse perplexe, c'est que pour une fois ce n'est pas à cause de moi que la personne l'est, je ne sais pas si ça me plait.

-Bart, c'est ça ?

Son regard alterne entre Layana et moi, malgré la peur, il ne semble pas décidé à parler. Je ne suis pas quelqu'un de patient généralement, mais encore moins aujourd'hui. Je pose ma main sur son épaule brulée, un cri très peu virile sort de sa bouche.

-Bart, Bart, tu devrais me répondre, je déteste qu'on m'ignore.

Ce con hoche frénétiquement la tête.

-Bon, on reprend, tu es bien Bart Rolios ?

-Ou...i.

-Tu sais qui je suis ?

Il me dévisage, ce con ne sait même pas à qui il s'en prend, comment on peut être aussi con.

-Je vais te le dire, je suis ton pire cauchemar, le genre de cauchemar qui te hante, croit moi que je suis bien plus dangereux qu'elle.

Je la pointe du doigt, sans me retourné.

-C'est malpoli de montrer du doigt.

-Stai zitto (ta gueule) !

-Là, tu rêves....cet..cette meuf est effrayante, comparé à elle, tu as l'air adorable.

Je prends un de mes couteaux et lui plante dans la cuisse, putain, il m'a énervé ce con, je lui lacère la cuisse jusqu'aux genoux. Tilio arrive vers moi et me tire en arrière, il me pousse sur le lit pour que je me calme, assis à côté de la folle dingue, j'essaye de me calmer, mais avec son sourire à la con, c'est impossible, je sens une main se poser sur ma cuisse.

-η κοκκινομάλλα (le rouquin) ne soit pas jaloux, toi aussi, tu peux être effrayant, du moins tu ferais peur à un enfant.

Je prends une grande respiration et dégage sa main, je me reconcentre sur l'autre con et Tilio.

-Je te conseillerais de ne pas l'énerver, tu ne le connais peut-être pas, mais je suis sûr que tu connais le nom qu'on lui donne.

Bart se méfit de Tilio, Tilio est sur le point de lui révélé l'énorme erreur qu'il a commit.

-Tu n'aurais pas dû t'en prendre au Cartello di Carver.

Bart écarquille les yeux, son torse commence à monter et descendre à une vitesse hallucinante, il transpire la peur, tout à l'heure, il était effrayé, maintenant il se liquidifi sur place.

Je me relève et reprends ma place auprès de notre invité.

-Sérieusement, tu ne t'étais pas informé sur la personne que tu as attaquée, du moins que tu as essayé d'attaquer. D'ailleurs, ils sont était très bavard les hommes que tu as envoyés, du moins après quelques coups, tu t'ai vraiment tapé ta sœur ?

SicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant