7.Menteur.

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Layana

Putain, je déteste dormir en sous-vêtements, quel connard il aurait pu me laisser son pull quand même, en parlant de ça, je ne me remettrai jamais de sa gueule quand je l'ai enlevé. Ça va devenir mon jeu préféré. Bon maintenant, il me faut des vêtements, Maria doit faire ma taille.

Je sors donc de mon lit, toujours en sous-vêtements, traversant les couloirs, je croise une dizaine d'hommes jusqu'à la chambre de Maria, il y a peine 10 mètres, comment on peut croiser autant d'hommes, tous me dévisage, vous avez jamais vu le corps d'une femme.

TOC TOC.....

-Ho Layana....Attendez pourquoi vous êtes à moiter à poils ?

-Tutoie-moi, on va rester pas mal de temps ensemble.

-Ok, rentre, il y a plein de gens à cette heure.

Une fois dans sa chambre, je lui demande des vêtements et lui explique ce qui s'est passé hier.

-Je t'avais dit de pas prendre son pull.

-C'était hilarant, j'ai cru qu'il allait me tuer, c'était super drôle.

-Tu devrais faire attention, Emy est quelqu'un de bien, seulement, il est peu patient. Et tu as tendance à pousser les gens à bout.

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

Maria rigole et sort des vêtements de son armoire.

-Bon, c'est à peu près ton style, fin, je crois.

-Merci.

Je m'habille et vais dans le salon, un des hommes que j'ai croisé dans le couloir ce matin, me regarde, puis regarde ses compagnons. Cet inconscient m'approche.

-Putain, tu étais sacrément bonne ce matin.

J'attrape la tasse que tenait Ray dans sa main, puis l'explose sur le crâne de ce con inconscient.

-Et toit sacrément con.

Ses compagnons se foutent de sa gueule, tandis que lui se tient le visage, dégoulinant de sang.

-Bonjour à toi aussi Laya.

Je m'assois en face de Ray, Tilio se trouve à sa droite et la petite à côté de moi.

-Bonjours.

-Il t'avait fait quoi ?

-Il respirait trop fort.

-Ne nous fait pas croire que tu es un monstre, ça ne colle pas avec ton visage d'ange.

-Ho chouchou, tu serais étonné de ce qui se cache derrière ce sourire d'ange.

Je continue de discuter avec eux, jusqu'à que <tonton Emy> vienne tout gâcher.

-Ne touche pas à mes homme la folasse.

-Qu'ils gardent leur queue et envie pour eux, et personne ne sera blessé.

-Putain.

<Tonton Emy> quitte la salle un peu contrariée, je crois, pendant que moi, je jubile encore de l'avoir énervé.

-Ça va mal finir cette histoire.

-Je te ne le fait pas dire Ti.

Je laisse Ray et Tilio débattre sur l'évolution de ma relation avec <Tonton Emy>. Moi, je vais réclamer mon salaire en avance, de quoi mettre encore plus en rogne Emylio.

Je vais encore une fois dans son bureau, sans toquer évidement, sinon ça ne serait pas drôle.

-Il me faudrait une avance.

SicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant