6.Chouchou.

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Emylio

je vais la tuer, je vais la tuer, je vais la tuer, cette fille est là que depuis une heure et elle me donne déjà des envies de meurtre. Elle a de la chance que Livia la kiff, sinon elle aurait déjà une balle dans la tête, putain, elle est tellement insupportable, elle n'écoute rien, se croit au-dessus de tout le monde et sa façon de me prendre de haut me casse les couilles.

-Emy, je lui donne quelle chambre.

-Elle partagera la niche du chien.

-Aucune envie de dormir avec vous.

Putain de merde, je vais me la faire, la putain de salope, je rencontre son regard, elle aborde un sourire mesquin et un regard joueur, oh la folasse, tu ne sais pas encore à quelle point j'aime jouer.

-Donne lui la chambre à côté de la mienne, ça sera plus facile pour la tuer dans son sommeil.

-Mais c'est qu'il a de l'humour <tonton Emy>.

Mon sang bouillonne, peu de personne arrive à me mettre dans un état pareil en si peu de temps. Elle a beau avoir un corps divin, et une gueule d'ange, cette femme est le diable en personne. Mon épaule me lance, putain, elle a osé me lancer un couteau dessus, qui est assez cinglé pour fait ça.

Maria et la folasse monte à l'étage, tandis que Tilio, Ray et moi allons à la salle de réunions, il est temps de mettre un plan en place pour, c'est fils de pute de Suisse. On commence à s'installer quand Maria rentre dans la salle.

-Maria, tu sais bien que je ne veux pas que tu assistes à ce genre de réunion.

-Mais je m'ennuie.

-Je ne veux pas t'entendre.

Que voulez-vous, je suis faible quand il s'agit de mes deux princesses.

-Où est la folasse ?

-Elle va acheter des vêtements.

On aura quelques heures de paix.

-Ray, dit nous ce que tu as trouvé sur le cartel.

-Les Rolios sont dirigés pas Robert Rolios, seulement celui-ci vient de donner la relève à son fils, ce qui explique qu'ils en sont pris à nous, Bart Rolios est un con de 24 ans qui se croit le roi du monde parce que papa dirige un cartel, maintenant que c'est lui qui en a la responsabilité, il ne se sent plus pisser, villa, pute, il a même acheté une boite avec des danseuses à tout bout de champs.

- Donc on a une ouverture de ce côté alors.

-Sauf que ce connard, ne laisse personne l'approcher, c'est lui qui choisit ses femmes.

-On n'a qu'à envoyer Layana, elle est bonne.

-Elle est bonne, c'est sûr, mais c'est surtout une putain d'emmerdeuse, puis elle ne voudra jamais nous aider pour les Rolios.

-Alors comme ça tu la trouves bonne Emy.

-J'ai juste répété ce qu'il a dit, Tilio.

Alors que je me lève de mon siège et m'apprêter à casser la gueule à Tilio, la folle dingue rentre dans la pièce, et se pose sur mon fauteuil, la salope, il y a une dizaine de chaises, il faut qu'elle aille sur mon siège. Ses sourcils sont froncés, elle se ronge les doigts, et elle replie ses jambes sur sa poitrine.

Tilio, Ray et moi nous nous regardons, Maria, elle, s'approche de Layana, lui pose la main sur son épaule. Layana attrape le bras de Maria, lui fais une clé de bras. Son souffle est haletant, sa respiration est rapide, elle semble perdue. Quand elle regarde Maria, ses yeux s'écarquille, elle relâche Maria, et se confond en excuse.

SicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant