Sicario

4.Tonton Emy.

Layana

Réfléchi Layana ça ne sert à rien de s'énerver, tu es beaucoup plus intelligente que lui. Un petit ronflement me ramène à la réalité, c'est vrai qu'elles sont là.

-Bon, vous avez un endroit sûr ?

-Chez mon frère, à Rome.

Super, on en a pour 6 heures de route, il n'aurait pas pu habiter à côté, je sens déjà, qu'il va me casser les couilles.

-Prévenez le que vous arriveriez dans 6 heures, plutôt 5, on va accélérer un peu.

Maria fait ce que je lui dis. Elle compose un numéro, et amène son téléphone à son oreille, après quelques intonation, il décroche.

-Emy !

-........

-Beh, ho un favore da chiederti. (Bien, j'ai un service à te demander.)

-......

-Hanno cercato di ucciderci (On a essayé de nous tuer.)

-.....

-Non lo so io, la donna che avrebbe dovuto ucciderci, alla fine ci ha salvati. (Je n'en sais rien, moi, la femme qui était censée nous tuer, nous a finalement sauvé.)

-......

-Pericoloso, sì, questo è certo. Probabilmente è pazza. (Dangereuse, oui, c'est sûr même. Elle est probablement folle.)

Je freine d'un coup, évidement que je parle italien, je lui sauve la vie et elle se permet de dire que je suis folle.

-Je ne suis pas folle, dangereuse oui, mais pas folle. Ça non, arrêtez de dire que je suis folle, je ne suis pas folle.

Mon corps est pris de violents tremblements, des souvenirs me reviennent comme une claque.

*******************

Il y a quelques années.....

-Layana, tu le sais, c'est donnant, donnant. Tu as fait une bêtise, tu dois assumer.

Ça fait maintenant 1 an que je suis avec Pablo, aujourd'hui pour mon anniversaire, j'ai 11 ans maintenant, on est allé au parc d'attraction, une vielle dame, m'a dit qu'on formait une bonne famille avec Pablo, je lui donc dit qu'on n'était pas une famille parce que après tout même si j'aime beaucoup Pablo, ce n'est pas comme papa. Mais Pablo n'a pas aimé. Alors, je me retrouve assis sur cette chaise, attacher dessus, attendant ma punition.

-Layana, je suis très déçu, je te recueille, et toi, tu me craches à la gueule, tu me prends pour une merde, moi et seulement moi, c'est moi qui ai là.

Pablo sort deux aiguilles reliées à un fils, qu'il plante dans mes cuisses.

-Haaaaaa.

-La ferme Layana, je vais te donner une nouvelle leçon, tu as interdiction de crier où j'augmente la puissance.

Je hoche la tête, craignant qu'il ne s'énerve si je parle. Il se rapproche d'une machine et tourne un bouton. À ce moment, mon corps est parcouru de dizaine de décharges.

-Haaaaaaa.

-Je t'avais prévenu Layana, tu es folle.

**********************

-Layana, Layana, je suis désolé.

Comme sorti d'une transe, je reprends ma respiration, ouvre ma portière, je sors précipitamment de la voiture, j'ai besoin de respirer, les voitures me Klaxonnent, ma tête tourne, je n'arrive pas à respirer.