5.Un dîner vraimenttttt.

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Layana

Bon résumons, je me retrouve autour d'une table avec que des gens que je connais depuis, je dirai 15 minutes, je vous fais les présentations.

Livia, la fille de Maria, la nièce de Emylio, une petite très maligne, qui n'a pas peur, je dirai qu'elle a vécu dans un monde similaire au mien.

Maria, que vous connaissez déjà, la mère de Livia, la sœur de Emylio, une femme qui sait manier une arme, très sûr d'elle, une femme de caractère, il n'y a aucun doute.

Tilio, un homme, je dirais 25 ans, grand brun, le bad boy par excellence, tatouages, muscle, carrure imposante, tout pour être intimidant. Je dirais aussi qu'il aime les hommes, mais qu'il ne le sait pas, comment je le sais ? Facile son corps parle pour lui, son corps est littéralement attiré par un homme autour de la table, Ray.

Aria, je dirais qu'elle a 20 ans, c'est la petite sœur de Tilio, du moins je pense, comment je le sais, elle cherche son approbation pour tout se qu'elle fait, inconsciemment bien sûr, soit elle veut se le faire, soit c'est son frère, mais je pense plus que c'est son frère. Je suis là que depuis 15 minutes, et elle n'arrête pas de rire, de sourire, je ne dis pas que c'est mal, mais c'est agaçant. À par ça elle a l'air sympa ?

Ray, alors lui, je pense que je vais l'adorer, c'est le seul qui ne me dévisage pas depuis tout à l'heure, bon lui aussi, il est clairement gay, et je dirai même qu'il est attiré par Tilio bon avec Tilio qui se voile la face, ils ne sont pas près de concrétiser. Ce qui fait qu'il ne me draguera pas donc, je l'aime encore plus. Physiquement, il est, lui aussi, brun, moins costaud que Tilio, mais il est quand même imposant.

Et le pire pour la fin, Emylio, un homme arrogant, chiant, qui se croit au-dessus de tout le monde, qui ne prend jamais les sentiments des autres en considération, toujours en train de râler, ça fait 10 minutes qu'il gueule sur le chien, je vous jure, je vais finir par lui faire bouffer sa gueule de merde.

En parlant du chien, je vous le présente, Titi, oui, c'est un nom de chat, mais bon ça lui va bien. Lui par contre, il m'adore, il se cache dans mes jambes.

-Laya, tu peux me passer le sel s'il te plaît.

-Bien sûr.

Je me penche et lui donne le sel, cette gamine est gentille, surtout innocente, elle n'est pas encore contaminée par la cupidité humaine. Pas comme ce con de Emylio qui n'arrête pas de me fixer, non mais sérieux, desserre les dents, tu vas finir pas les péter. Je m'apprête à me lever et lui fracasser le crâne.

-Layana, dit nous, d'où tu viens ?

Ray, je commençai à peine à t'apprécier, sérieux pourquoi il faut toujours qu'on me casse les couilles. Je pique dans un morceau de tomate avec ma fourchette, la mâche et l'avale, tout ça en les regardant, s'ils pensent vraiment que je vais leur dire.

-De partout et nul par à la fois.

-Sérieux !

-Je crois qu'elle se fout de ta gueule Ray.

-Merci, je n'avais pas remarqué Ti !

-Avec plaisir.

Un rire m'échappe, bon, ils ont l'air cons, mais je les aime bien, je crois ? Tous les regards se rivent sur moi.

-Quoi ? Je sais rire, je ne suis pas un monstre.

-Laisse nous en douter, la folle.

Rouge, je vois rouge, j'attrape le couteau devant ma main, et le lance, il se plante dans son épaule, ça doit faire mal. Je prends ma fourchette et pique dans un bout de salade.

-Je l'ai déjà dit, je ne suis pas folle.

-Putain la pute, non mais vous voyez bien qu'elle a une case en moins ! Putain de merde !

Puis je mange sous leurs yeux à tous, je ne comprends pas, je leur ai pourtant dit que je ne l'étais pas, pourquoi ils continuent de le penser. Je relève les yeux vers Emylio, celui-ci enlève le couteau d'une facilité déconcertante, il claque des doigts, un homme arrive avec une trousse de soin, un médecin, je suppose. Quand je vous dis qu'il se croit au-dessus de tout le monde, il ne prend même pas la peine de l'appeler par son prénom, il se prend pour qui merde.

-Je veux qu'elle dégage de chez moi !

-Réfléchi Emy, elle connait surement l'homme qui l'a engagé pour tuer Livia.

La mâchoire serrée, le regard perdu, la main dans les cheveux, il réfléchit, je ne pensais pas qu'il savait le faire.

-Ok la folasse, tu vas m'aider à venger ma princesse.

Tout en parlant, il prend la petite sur ses genoux, puis l'embrasse sur le front.

-Et j'y gagne quoi moi ?

-Tu veux quoi ?

Bon qu'est-ce que je pourrais demander ? L'argent ? J'ai déjà, des armes ? Aussi, ce que je n'ai pas ce sont des hommes, pas pour une relation, plutôt pour une armée.

-L'homme qui m'a confié ce contrat, a aussi eu un contrat, il y a 15 ans, il a tué mon père. Les compétences pour le tuer, je les ai, mais il me faut des hommes, les vôtres en l'occurrence.

-D'accord.

-Ho et il me faut un endroit où rester.

-Tu veux que je t'embrasse les pieds aussi ?!

-Je ne dis pas non.

-Je l'adore !

On va dire que je t'apprécie Maria.

- Bon, tu peux rester, mais je ne veux pas que tu me les casses.

-Dans tous les cas, je suis sûr qu'il n'a pas grand choses à casser.

Emylio se lève, bon, je crois qu'il veut m'en mettre une, cool ça va être drôle, vient je t'attends.

-Bon Layana vient, je vais te faire visiter.

Maria me prend par le bras et m'entraine vers un escalier, très beau au passage.

-Bonne idée, sinon je vais lui faire bouffer son arrogance.

-Connard.

-Tu veux mourir ou quoi ?

Je lève les yeux au ciel, il va me faire quoi, me foutre une pichenette.

Vous savez le meilleur moyen pour connaitre une personne ? Observé son environnement, là où il vit, ou l'endroit où il passe le plus de temps.

-Bon là, c'est ma chambre.

Je passe la tête dans l'encadrement, bon une chambre remplis d'armes, de vêtement, bon à part les armes, c'est une chambre tous se qu'il y a de basique. Cette femme est tout ce qu'il y a de plus simple.

-En face, celle de Livia.

Une chambre remplie de joué, ce qui est sûr, c'est qu'elle ne manque de rien. Une petite épanouie, gâté.

- Après celle de Tilio.

Une chambre sobre, avec des machines de sport, des bouteilles d'alcool, des disques de partout. Bizarrement, elle est plutôt propre sa chambre. Un mec perfectionniste, qui prend soin de son apparence.

-En face, celle de Ray.

Un bordel, voilà ce que c'est, un putain de bordel. Des fringues de partout, des cadavres de bouteilles à chaque coin, bon, c'est un crasseux, tout le contraire de Tilio. Un gars qui en a rien à foutre du regard des autres, avec un petit problème d'organisation.

-Là-bas celle de Emy, mais pour ma sécurité, je ne te fais pas rentrer. Bon pour la tienne, on verra avec Emy plus tard.


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