POINT DE VUE DE YELENA :
Je me réveillais en me frottant les yeux. En me relevant légèrement, je constatais que j'étais dans un grand lit, dans une vraie chambre avec des murs couleur crème.
Nous n'étions plus dans le jet, nous avions atterrit. Je constatais que j'étais toujours vêtue du pull de Renzo et que le plaid dans lequel je m'étais enroulée était toujours autour de mon corps.
Il m'a porté en touchant le plaid.
Je retirais le plaid et essayais de marcher dans ma pièce. J'observais longuement la pièce dans laquelle j'étais. Les murs crème, le petit canapé près de la fenêtre avec une bibliothèque bien remplie à côté.
Je me décidais à sortir de la chambre lorsque mon ventre gargouilla pour m'exprimer sa faim. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas mangé un vrai repas. Chez mon maître, je ne pouvais manger que ses restes, si il y en avait, sinon je devais attendre le prochain repas.
J'appuyais doucement sur la poignée de la porte afin de l'ouvrir. Lorsque je me retrouvais dans le couloir, je vis une femme passer l'aspirateur au bout du couloir et j'attendais qu'elle tourne à l'angle avant de sortir de la chambre.
Je voulais croiser le moins de monde possible. Tandis que je descendais les marches pour tenter de trouver la cuisine, je poussais une porte en bois.
Normalement la cuisine c'est tout en bas non ?
Je descendais des escaliers froids et j'entendis un homme hurler d'arrêter.
Mon maître.
Je me dépêchais de descendre les dernières marches et m'orientait selon les cris de mon maître.
Quelques secondes plus tard, je descendais la dernière marche de l'escalier et j'aperçus trois hommes debout, face à mon maître qui était enchaîné au mur. Ses poignets étaient reliés par des menottes qui étaient dans le mur.
Un des hommes debout avait une lame dans la main et jouait avec. Un autre avait un fouet. Quant au dernier, il avait un couteau. Couteau qu'il lança dans le bras de mon maître.
— Dis-nous où est le fric, Agapov, cracha l'homme qui venait de lancer le couteau.
Lorsque l'homme avec la lame se tourna vers la table où étaient disposés pleins d'armes, son regard croisa le mien.
Renzo.
— Sors, m'ordonna-t-il.
J'allais m'exécuter mais mon regard croisa ensuite celui de mon maître qui me sourit et me fit signe d'approcher.
Mon maître ou Renzo ?
Mon maître.
Je m'avançais donc vers le fond de la salle, sauf que Renzo se plaça en face de moi, de sorte à me bloquer.
— Non. Tu ne l'approches pas.
Je baissais les yeux et mon maître m'appela :
— Prisonnière ?
— Arrête de l'appeler comme ça, cracha Renzo.
Le Padrino récupéra deux lames et s'avança rapidement vers mon maître en faisant glisser une des lames contre sa mâchoire.
— Dis-lui qu'elle peut parler.
Mon maître éclata de rire et Renzo lui trancha vivement une oreille. Oreille qui tomba au sol, sous mon regard dégoûté.
— Je n'aime pas me répéter, grommela Renzo.
— TU PEUX PARLER, aboya mon maître dans ma direction en me lançant un regard noir.
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PRISONNIÈRE
FanfictionUne Prisonnière , c'est ce qu'est Yelena Suarez depuis l'âge de ses dix ans. Après son enlèvement par le parrain de la Bratva, la jeune femme a perdue toute humanité et existe exclusivement grâce à son statut de « Prisonnière ». Séquestrée depuis n...