Chapitre XXVI

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POINT DE VUE DE YELENA :

Je me réveillais doucement, sentant un mal de tête intense me taper dans la tête.

Comment tu te sens ? me demanda une voix rauque.

Je relevais la tête et me rappelais alors que je m'étais endormie avec Renzo suite à mon cauchemar avec Agapov.

Je n'ai pas fais d'autres cauchemars ?

Tu as légèrement remuée vers quatre heures et demi, mais j'ai réussi à te calmer, tu ne t'es pas réveillée.

J'avais l'impression d'être reposée. Et d'après ce que Renzo m'expliquait, ce n'était pas qu'une impression.

Je sentis la main de Renzo caresser mes cheveux furtivement. Il les effleurait à peine mais je ressentais son toucher.

Je suis encore fatiguée, soufflais-je.

On va bientôt atterrir, tu pourras te reposer dès qu'on sera arrivés.

Je me contentais d'opiner. J'avais hâte d'arriver à la villa pour aller me reposer.

Je n'ai pas réussi à manger depuis plusieurs heures, avouais-je à Renzo. Je crois que... je crois que c'est important que je te le dise.

Le mafieux me décala et s'assit sur le lit, me laissant allongée à côté.

Depuis que tu as quitté l'Italie, tu as mangé ?

Je secouais négativement la tête. Le mafieux se leva et quitta la pièce rapidement. Quelques minutes plus tard, il revenait avec différents aliments dans les mains.

Ça fait plusieurs jours, Yelena. Tiens, c'est de la compote, ça devrait bien passer.

J'attrapais la gourde qu'il m'avait ouverte au préalable.

Quel goût ?

Fraise, je sais que tu aimes les fruits rouges.

Je portais la gourde à mes lèvres et avalais rapidement son contenu.

C'est bon, admettais-je en le regardant dans les yeux tandis qu'il m'en ouvrait une seconde.

Il me l'a tendit mais je me relevais sur mes genoux et m'approchais de lui, toujours debout près de lit.

Je tournais la tête et tapotais mon index contre ma tempe.

Je veux un bisou... un bisou comme hier, murmurais-je.

Le Padrino eut un petit sourire et s'assit sur le lit, me déposa ensuite à califourchon sur lui.

Tu réclames les bisous, maintenant ? s'amusa-t-il.

Je réclame ce que j'aime, soufflais-je lorsque je sentis ses lèvres déposer un chaste baiser sur ma tempe.

Je soupirais.

J'aimais beaucoup les marques d'affections de la part de Renzo.

Mange la compote, me demanda-t-il.

Je hochais la tête en vidant petit à petit la compote. C'était vraiment bon.

Et toi ? demandais-je en finissant la gourde.

J'ai déjà mangé chez Knox. Finis la compote, lave-toi et habille-toi, on atterrit dans quelques heures, m'expliqua-t-il en se levant du lit.

[...]

Je me réveillais dans mon lit, à cause d'un cauchemar. Je tentais de reprendre mes esprits mais j'avais l'impression que ses doigts glissaient le long de ma peau, le long de ma colonne vertébrale.

PRISONNIÈREWhere stories live. Discover now