PRISONNIÈRE

Chapitre VIII

POINT DE VUE DE YELENA :

J'étais dans l'allée de la villa, en train de regarder les différentes voitures qu'il y avait. Je n'avais jamais pu conduire dans ma vie mais d'après ce que je savais, beaucoup de personnes adoraient ça.

La voiture que je trouvais la plus jolie était une voiture rouge, un rouge très brillant.

— Une Maserati MC20.

Je me retournais vivement et remarquais que Renzo était assit sur le capot d'une voiture noire. Il portait une chemise blanche et un pantalon noir. Ses cheveux étaient humides, pas encore totalement secs de la douche qu'il venait de prendre.

— C'est laquelle ta préférée ? lui demandais-je, intéressée.

Il parut surpris et me détailla quelques secondes avant de me répondre :

— La verte foncée derrière la rouge.

Je m'approchais de la voiture et fit le tour de cette dernière.

— Ce n'est pas là même marque que la rouge, remarquais-je.

Il descendit du capo et s'approcha de la voiture verte avant de s'accroupir à l'avant de la voiture. Je le rejoignis et il toucha une pastille rouge avec écrit dessus « Bugatti ».

— Celle-ci c'est une Bugatti, ça, désigna-t-il en touchant la pastille rouge, c'est le logo de la marque.

Il se releva et alla à l'avant de la voiture rouge en touchant le W avec des espèces de flèches sur chaque haut de chaque barre du W.

— Ça, c'est le logo des Maserati.

— Donc à chaque fois que ce logo sur une voiture, même si ce n'est pas la même que la rouge, ça reste une Maserati ?

Il acquiesça en esquissant un petit sourire.

— Tu as déjà conduit ?

Je secouais négativement la tête. Je n'avais jamais eu l'occasion d'essayer mais d'après ce que je savais, il fallait un permis. Je le savais car un de mes clients en avait parlé à mon maître avant de me violer. Il avait perdu des points sur son permis. Je n'avais, en revanche, aucune idée de ce que cela voulait dire.

— Tu aimerais essayer ?

Je lâchais la voiture du regard pour observer Renzo et déterminer si il était sérieux ou non.

— J'ai le droit ? hésitais-je.

— Normalement non, s'amusa Renzo. Mais vu que je suis le Padrino, oui.

Je réfléchissais durant quelques secondes avant d'incliner légèrement la tête sur le côté.

— Je ne vais pas réussir.

Sans rien dire, il fit le tour de la voiture et ouvrit la portière du siège conducteur avant de s'asseoir. Alors que j'allais aller m'asseoir sur le siège passager, il m'interpella :

— Yelena.

Je me retournais pour entendre ce qu'il avait à me dire.

— Viens par-là.

Je m'approchais prudemment et alors que j'arrivais juste devant la portière, il m'expliqua après avoir reculer son siège au maximum.

— Je m'occupe des pédales et toi, tu te charges du volant. Je t'aiderai, ajouta-t-il.

Je pinçais mes lèvres entre elles et grattais les cuticules de mon pouce avec l'ongle de mon index.

Renzo s'en aperçut et tendit sa main vers la mienne et caressa le dos de ma main avec le dos de son index.