Chapitre XXII

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POINT DE VUE DE YELENA :

Je venais d'atterrir au Mexique et l'air était vraiment chaud. J'avais l'impression qu'il faisait encore plus chaud qu'en Italie.

J'avais l'adresse de la demeure de mes parents, mon père me l'avait donné lorsque je l'avais appelé pour le prévenir de ma venue.

Au bout de quelques minutes dans le taxi, j'arrivais face au portail de la maison de mes parents. Ils possédaient un manoir gigantesque.

Je sonnais et les grilles s'ouvrirent presque automatiquement. Je m'avançais prudemment et arrivais finalement devant la porte d'entrée qui s'ouvrit à la volée.

Bonjour, Yelena, me salua mon père en souriant.

Bonjour, dis-je simplement en croisant mes bras.

Entre, je t'en prie.

Il se décala pour me laisser entrée à l'intérieur. L'ambiance à l'intérieur du manoir était glaciale, et puait le tabac.

Livia n'est pas là ? questionnais-je.

Elle est chez une amie. Avec ta mère, on s'est dit qu'il valait mieux éviter qu'elle soit là, le temps que tu sois là.

Vous n'auriez pas dû, le contredis-je en observant les murs du salon. Livia est ici chez elle, moi pas.

Ne dis pas n'importe quoi, répliqua mon père en levant les yeux au ciel. Vous êtes toutes les deux ici, chez vous.

Je me contentais de hausser les épaules face à sa phrase que je ne croyais pas un seul instant.

Où est maman ? demandais-je.

Elle est allée chercher un colis, elle ne devrait pa...

Pourquoi est-ce que tu n'as pas voulu que Renzo vienne ? le coupais-je soudainement.

Le visage de mon père se ferma et il prit place dans un fauteuil en cuir en me faisant signe de m'asseoir dans le canapé.

Cet homme, j'ai l'impression qu'il t'a changé. Il t'a rendu méfiante parfois même, blessante.

C'est Agapov qui m'a rendu ainsi, répliquais-je en refusant de m'assoir sur le canapé en cuir noir.

Suite au nom du russe, mon père baissa la tête, ne répondant rien.

On en parlera à table, si tu veux bien, quand ta mère sera là.

Je hochais la tête en me dirigeant vers le jardin.

Je dois passer un coup de fil, je reviens.

Mon père hocha la tête et me laissa toute seule dans le jardin, tandis que je l'examinais furtivement avant de récupérer mon portable pour appeler Renzo.

Je portais mon portable à mon oreille mais l'Italien ne décrocha pas. Agacée, je rangeais mon téléphone dans ma poche.

Yelena, ta mère est là, m'appela mon père pour me prévenir.

POINT DE VUE DE RENZO :

Est-ce que vous étiez alliés avec les Suarez ?

Je le suis toujours, me révéla Agapov en esquissant un sourire.

Je fronçais les sourcils. Pourquoi est-ce que les Suarez seraient-ils toujours alliés avec Agapov ?

Parce qu'ils sont reliés.

PRISONNIÈREWhere stories live. Discover now