{ A R I A }
Je ne sais pourquoi je suis cet homme. Je me sens vraiment désespérée.
Mais il a dit qu'il avait mieux qu'une boutique d'armes, et j'ai absolument besoin d'un flingue si je veux me protéger de John.- "N'aie pas peur, trésor... Je ne te ferai aucun mal..." me dit-il en me faisant un clin d'œil.
Je ne veux pas qu'il pense qu'il m'impressionne, alors je rétorque :
- "Je n'ai pas peur. Mais je croyais que c'était dangereux, de toute façon. Tu me l'as dit la première fois qu'on s'est rencontrés, exactement dans cette rue. Donc qu'est-ce qui est dangereux, en fait ?"- "Je ne t'emmène pas avec moi pour taper la discute, trésor. Tu as dit que tu voulais une arme, c'est tout. Je ne te dois pas d'explication." réplique-t-il.
C'est frustrant.
- "Tu as volé les habits que tu portes sur toi ?" ajoute-t-il.
Hésitante, je réponds :
- "Si tu ne me dois pas d'explication, je ne t'en dois pas non plus."- "Bien sûr. Je me demandais juste. Tu n'as pas l'air d'une grande criminelle." déclare cet homme.
- "Tu ne me connais pas..." je rétorque, déstabilisée.
- "Tu as raison, trésor. Je ne te connais pas. Mais dis-moi, quel est ton petit nom ?" réplique-t-il.
- "Je...je m'appelle...Aria Sveltana. Et toi ?" je réponds.
- "C'est beau. Je m'appelle Valentino." répond-il.
Valentino...
- "Oh. Tu es italien ?" je poursuis.
- "Oui." se contente-t-il de m'indiquer.
- "D'accord. Tu fais quoi dans la vie ?" je continue de l'interroger, intriguée.
Il lâche un rire sec et rétorque :
- "Mais ça ne te regarde absolument pas, trésor... Même si je pensais que tu serais assez futée pour le deviner..."- "Mais tu ne me connais pas..." je proteste en haussant un sourcil.
Il soupire et lâche :
- "Je préfèrerais que tu arrêtes de parler, d'accord, la stripteaseuse ?"Je n'aime pas sa manière de détourner la conversation... Il ne veut vraiment rien me dire, c'est assez frustrant...
On est attirés devant le bâtiment.
Il entre. Je le suis. Il n'y a plus de musique. Plus personne ne s'embrasse contre le mur.
- "La fête est finie ?" je suppose.
- "Il n'y a jamais eu de fête, trésor." me répond-il froidement.
- "Si il y en a eu une, j'ai même danser, et tu m'as vue, donc..."
Il m'interrompt :
- "Trésor, tais-toi un peu, tu me donnes mal à la tête."On monte un escalier.
- "Pourquoi tout doit être sombre ici ? Tu es allergique à la lumière ?" je demande.
- "Tu n'es pas drôle, trésor. Et tu ne sais définitivement pas à qui tu t'adresses." rétorque-t-il.
- "Forcément que je ne le sais pas, tu ne veux rien me dire..." je proteste.
- "Crois-moi, c'est mieux pour toi de ne pas le savoir." m'assure-t-il.
- "Pourquoi, c'est illégal ? Ça a l'air illégal." dis-je.
- "Tu es vraiment stupide, trésor." remarque-t-il.
Nous sommes arrivés dans une sorte de bureau qui a l'air normal à première vue. Puis il s'adosse au mur et murmure quelque chose, et le mur s'ouvre pour faire apparaitre plein de vitrines avec différentes armes dedans.
- "Wow... Qu'est-ce que c'est que ça ?" je murmure.
- "Un héritage de mon père, trésor." répond Valentino.
Je m'approche pour mieux voir.
- "Alors, laquelle de ces magnifiques armes voudrais-tu essayer ?" me demande-t-il.
Je ne m'y connais pas du tout en armes.
- "Euh...je ne sais pas..." je balbutie.
- "Il va falloir te décider. Tu n'as pas l'air de t'y connaître. Comme tu as l'air innocente et bête sans vraiment l'être, je te donnerai... ça." me dit-il en sortant une arme d'une vitrine et en me la donnant.
Il me donne un petit flingue doré.
- "Ça n'a pas l'air très puissant..." je murmure.
Il rit et rétorque :
- "Pourquoi, tu as l'intention de faire quoi avec ça, trésor ? Tu ne m'as pas l'air très dangereuse et très puissante."- "Tu ne me connais pas." je réplique.
- "Non, trésor, je ne te connais pas... Bon, tu sais tirer ou tu as besoin d'un entraînement ?" répond-il.
Je ne sais pas tirer.
- "Non, je ne sais pas tirer..." j'avoue, gênée.
- "Laisse-moi t'apprendre, alors..."murmure-t-il.
Il se place derrière moi et avant de poser ses mains au-dessus de mon bassin, il me demande de sa voix grave :
- "Je peux ?"C'est bizarre, mais je n'ai pas peur de lui. Peut-être que je devrais ? Je ne sais pas.
- "Oui, tu peux." je réponds dans un souffle.
Il prend le flingue et le positionne dans mes mains.
- "Tu vas tirer dans la vitrine vide, d'accord, trésor ?" me demande-t-il.
Je hoche la tête, le cœur battant.
Il prend mes bras et les positionne à la hauteur de mes épaules.
- "Laisse tes bras comme ça... Mets tes doigts de cette manière... Oui, c'est ça... Bon, tu vas tirer sur la gâchette quand je te le dirai, d'accord ?" me dit-il.
Je suis surprise qu'il soit aussi patient avec moi. Je n'ai pas vraiment l'habitude qu'un homme soit poli avec moi, encore moins pour m'apprendre à tirer.
- "Maintenant." m'ordonne-t-il d'une voix autoritaire mais douce.
J'appuie sur la gâchette et ferme les yeux. J'ouvre les yeux. J'ai tiré un peu à côté, mais je ne m'en suis pas trop mal sortie...
- "C'est un bon début, trésor... Il va falloir améliorer ta technique mais..."
Il se fait interrompre par la porte du bureau qui s'ouvre.
***
Fin du chapitre ✨✨
À suivreee
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The Mafia's Princess
Romance"Non. Celui que j'aime est celui qui m'a sorti des ténèbres au moment où tu m'y plongeais. Celui que j'aime est celui qui m'a fait croire en l'amour au moment où je n'y croyais plus. Donc non, ce n'est pas toi que j'aime. J'aime Valentino."