C h a p i t r e 2 2

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{ A R I A }

Le lendemain matin, je me lève doucement et je vais toquer à la porte de la chambre de Valentino. Il m'ouvre. Oh. Il est torse nu.

- "Oh, Aria, c'est toi !" s'exclame-t-il avant de se passer la main dans les cheveux.

- "Oui, je...je voulais juste te prévenir que j'étais réveillée, tu sais, pour... pour qu'on aille dans la salle de sport, comme on avait dit..." j'explique.

- "Oui, oui, bien sûr. Tu peux m'attendre dans la salle de sport, je vais te ramener un petit-déjeuner." répond-il.

Je descends en bas. Je trouve Abby et Antonio assis dans un canapé.

Je m'assois avec eux et je demande à Antonio de m'amener à la salle de sport.

La salle de sport est grande et elle sent bon. Il y a de grandes fenêtres qui font rentrer la luminosité dans la pièce. Au milieu de la salle, il y a des sacs de boxe.

Antonio me laisse seule. Je m'approche d'un des sacs de boxe et je frappe dedans avec ma jambe.

Sauf que le sac revient vers moi et me fait tomber par terre.

- "Tu te bats avec l'air, trésor ?" lâche une voix rauque derrière moi.

Je me retourne et vois Valentino arriver vers moi avec un plateau dans ses mains qui contient une carafe d'eau et deux croissants.

Valentino s'assoit m'aide à me relever et me dit :
- "Trésor, je ne crois pas que tu vas réaliser des exploits en robe. Reste ici, je vais aller te chercher une tenue de sport."

Je hoche la tête.

Quelques minutes plus tard, Valentino revient avec une tenue de sport.

- "Tiens, enfile ça." me dit-il.

- "D'accord, mais retourne-toi." je réponds.

Il se retourne. La tenue qu'il m'a donnée est un short de sport noir moulant et un haut blanc à bretelles moulant aussi. Je vois qu'il connaît mes goûts.

J'enfile la tenue et je me retourne vers lui.

- "Bon, on commence ?" je lui demande.

- "Oui. Tu vas tout d'abord faire un tour de la salle en courant pour t'échauffer, et ensuite on va s'étirer." m'explique Valentino.

J'essaie de ne pas rire devant son ton sérieux et je me mets à courir.

- "Trésor, pourquoi tu trottines ?" se plaint Valentino.

- "Je ne trottine pas, je cours !" je proteste.

- "Vraiment, trésor ?" réplique Valentino en levant un sourcil.

- "Arrête de te moquer de moi, tu n'as qu'à venir courir avec moi si tu n'es pas content !" je rétorque.

- "Non, trésor, je préfère te regarder faire." répond Valentino en souriant.

Je ris doucement et me remets à courir.

Je finis par m'arrêter et je reviens vers Valentino.

- "Bon, maintenant on va étirer nos muscles. Assieds-toi par terre." déclare Valentino.

Je m'assois. Mais Valentino reste debout.

- "Tu ne t'assois pas ?" je lui demande.

- "Non. Premièrement, je veux que tu touches le bout de tes orteils avec tes doigts." ordonne Valentino.

Je lève les yeux au ciel et je touche mes orteils.

- "Super. Maintenant, tu vas te mettre en position planche et tu vas rester comme ça pendant 20 secondes. Je compte." annonce Valentino.

Je me mets en position planche. Je sens le regard de Valentino posé sur moi. C'est assez gênant car il se tient debout devant moi.

- "Bon, c'est bon ?" je demande.

Il hoche la tête en souriant.

- "Bon, arrête de me prendre pour une conne maintenant, je sais que tu me demandes tout ça juste pour me mater." je proteste.

Il hausse les sourcils, rigole un peu et rétorque :
- "Dis-donc, trésor, tu n'es pas aussi naïve que ça, finalement. Non, plus sérieusement, ces exercices sont nécessaires si tu veux pouvoir te battre."

- "Je ne sais pas si je veux me battre, Valentino..." j'avoue en baissant les yeux.

Il hausse un sourcil, m'aide à me relever et me dit :
- "Aria, tu veux que les gens continuent à te traiter comme de la merde ou tu veux les dominer ?"

- "Je veux...je veux les dominer." je murmure en fermant les yeux.

- "Parfait. Tu vas donc apprendre à te battre." déclare Valentino en souriant.

On s'avance jusqu'aux sacs de boxe.

Il se place derrière moi. Il met ses mains sur mes bras et me chuchote :
- "Imagine que ce sac est l'enfoiré qui te bat. Comment s'appelle-t-il ?"

- "Il s'appelle John." je réponds.

- "D'accord. Imagine que c'est John et verse toute ta colère sur lui. C'est un sac, il ne peut pas riposter, tu peux le frapper autant de fois que tu le souhaites." me dit Valentino.

Je m'apprête à frapper dedans mais je m'arrête et je murmure :
- "Valentino, c'est stupide..."

Valentino prend mes bras d'un geste délicat et me chuchote :
- "Tu n'as pas besoin de réfléchir autant. Juste frappe dedans. Mais fais attention à ta posture et à ta technique."

- "Je n'ai pas de technique..." je m'agace.

J'essaie de prendre une posture de boxeuse même si je me sens ridicule et je frappe dans le sac.

- "C'était timide, trésor. Tu ne le montres peut-être pas, mais je sais que tu as plus de rage que ça en toi." me dit Valentino.

- "Oui, mais c'est ridicule et même si j'ai de la rage en moi, frapper dans un sac comme une débile ne va pas m'aider. On devrait arrêter ça, Valentino." je proteste en levant les yeux au ciel.

Je me décale pour partir, mais Valentino me rattrape doucement le bras et m'attire contre lui. Il me chuchote en souriant :
- "Tu n'es pas ridicule, trésor. Je peux te dire que tu es tout sauf ridicule.
Tu manques juste de technique et tu n'oses juste pas donner tout ce que tu as. Mais si tu veux, on peut essayer autre chose. D'après mes souvenirs, tu te débrouilles plutôt bien quand il s'agit de tirer. Tu veux qu'on essaye ça ?"

Ça peut sembler bête, mais personne n'a jamais été aussi doux et patient avec moi que lui.

- "Je...je veux bien, oui." je souffle en le regardant dans les yeux.


***

Fin du chapitre ✨✨
À suivreee








The Mafia's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant