{ A R I A }
Le taxi m'arrête devant un centre commercial et j'en descends.
J'entre dans une boutique de vêtements. Valentino cherche à se débarrasser de moi en m'envoyant faire les boutiques ? Très bien, je vais dépenser l'argent de toute sa carte bancaire s'il le faut.Je m'arrête dans un rayon de lingerie.
Je repère plusieurs soutiens-gorges et culottes en dentelle. J'en prends plusieurs dans différentes couleurs et je poursuis mes achats dans un rayon de robes.Quelques heures plus tard, je reviens à l'hôtel en taxi.
J'ai les bras chargés de sacs. On peut dire que le petit plan de Valentino a bien marché.
Je m'avance avec confiance dans le hall.
- "Tout va bien, madame ?" me demande la réceptionniste.
- "Et vous, madame ?" je lui réponds avec mon plus faux sourire.
Je me dirige vers l'ascenseur. J'arrive à l'étage. Je toque à la porte de la chambre d'Abby.
Personne ne répond. J'entre dans ma chambre et m'étale sur le lit.
J'enlève mes habits pour être à l'aise comme il n'y a personne et je décide de commander à manger. J'appelle une pizzeria et je commande deux pizzas au cas où Abby rentrerait bientôt et aurait faim même si il y a déjà des restaurants dans l'hôtel.Puis j'appelle la réception et je demande à ce qu'on vienne me faire un massage. Des femmes arrivent quelques secondes après et me demandent :
- "C'est bien vous qui avez demandé un massage, madame ?"- "C'est bien moi, oui. J'ai extrêmement mal au dos après avoir porté tous ces sacs..." dis-je en désignant les sacs où se trouvent mes achats de tout à l'heure.
Les femmes commencent à me masser. Elles appliquent de la crème détendante sur mes épaules.
Je ferme les yeux. Quelques minutes plus tard, la porte de la chambre s'ouvre brusquement.
Au fond de moi, j'espère que c'est Valentino.
Mais c'est Abby.
- "Aria, comment ça va, ma belle ? Oh, mais je vois que tu te détends bien, dis donc ! Tu as de la chance, pas comme certains qui ont dû aller partout dans New York pour retrouver un enculé qui a volé de l'argent !" s'exclame Abby.
- "Je..."
Abby m'interrompt en s'adressant aux masseuses :
- "Merci, mesdames, mais vous pouvez nous laisser, elle est détendue maintenant."Les masseuses s'en vont et je reprends :
- "Vous ne l'avez pas retrouvé ?"- "Non, malheureusement. Il est bien caché. Ça prendra plus de temps que prévu. Valentino est très énervé. Et toi, ma belle, c'était bien les magasins ? Qu'est-ce que tu as acheté ?" me dit Abby.
- "J'ai acheté de la lingerie et des robes..." j'avoue.
- "De la lingerie ? Il y en a un qui va être content !" réplique Abby.
Je souris. Je dois bien l'avouer, je commence à éprouver des sentiments pour Valentino, ou du moins je suis très attirée par lui et j'aimerais qu'il me voie autrement que juste une gamine qui veut apprendre à tirer et qui se fait passer pour une stripteaseuse.
- "Qu'est-ce que... qu'est-ce que Valentino pense de moi, Abby ?" je demande.
- "Il pense que tu es une sacrée emmerdante, mais je crois qu'il t'aime bien, ma belle." me répond sincèrement Abby.
Je souris et je réponds :
- "C'est juste que...je n'ai pas l'habitude qu'un homme se comporte autrement avec moi que pour me frapper ou m'insulter. Et il n'y a pas que ça... Il m'impressionne aussi, mais... mais pas tellement. Je sais que ça peut paraître ridicule..."Abby m'attrape le menton, le relève doucement et me dit calmement :
- "Ce n'est pas ridicule. Mais ne sois pas trop impressionnée par cet idiot, il n'en vaut pas la peine. Mais que peut-on y faire, il est attirant !"Je ris doucement face à son air théâtral.
- "Tu sais, Abby, je sais qu'on ne se connait pas depuis très longtemps, mais..."
Elle m'interrompt :
- "Ouais j'ai compris, t'es contente de m'avoir rencontrée, quoi !"Je ris, gênée, et je réplique :
- "C'est ça."Elle quitte ma chambre et me dit en me faisant un clin d'œil :
- "Bon, je te laisse. Mais je vais appeler quelqu'un pour prendre ma place."Elle s'en va.
Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre à nouveau. C'est Valentino.
Il n'a pas l'air très content d'être là, jusqu'à ce qu'il croise mon regard.Il se racle la gorge et déclare :
- "Nous n'avons pas retrouvé Merculo, celui qui s'est réapproprié notre fortune."- "Je sais. Abby me l'a dit. Je suis désolée." je réponds.
- "Et toi, Aria ? Tu t'es bien amusée pendant ce temps-là ?" me demande-t-il, l'air soudain agacé.
- "Oui. J'ai acheté de la lingerie." dis-je rapidement.
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
Valentino a l'air un peu gêné. Il s'éclaircit la gorge et répond :
- "C'est... génial, trésor... Tu peux y retourner demain, si tu veux..."- "J'y compte bien." je réponds.
- "Parfait." réplique-t-il en levant un sourcil amusé.
Il sort de ma chambre.
***
Fin du chapitre ✨✨
À suivreee
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The Mafia's Princess
Romance"Non. Celui que j'aime est celui qui m'a sorti des ténèbres au moment où tu m'y plongeais. Celui que j'aime est celui qui m'a fait croire en l'amour au moment où je n'y croyais plus. Donc non, ce n'est pas toi que j'aime. J'aime Valentino."