C h a p i t r e 1 4

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{ V A L E N T I N O }

Aujourd'hui, je compte me rendre à New York. Merculo s'est réapproprié tous mes économies et est parti s'installer à New York sous mon nom, d'après mes hommes.

- "Abby, dépêche-toi ! On doit y aller !" je m'énerve.

Abby retarde tout le monde parce qu'elle n'arrive pas à trouver une tenue.

- "Valentino, tu trouves que le bleu ça me va bien ou alors le rouge me va mieux ?" me demande-t-elle.

- "Mais je ne sais pas moi ! Demande à ton mec !" je lui crie.

- "Mais je n'en ai pas !" proteste-t-elle.

- "Eh bien dépêche-toi ! C'est une affaire sérieuse ! Si tu continues on part sans toi !" je m'écrie.

- "Vaffanculo, bastardo..." je l'entends murmurer.
* (Va te faire foutre, bâtard...) *

- "Parliamo meglio altrimenti ti lascio lì." je lui réponds.
* (Parle-moi mieux sinon je te laisse là.) *

Elle soupire et finit par me rejoindre, vêtue d'une robe rouge à paillettes moulante et de talons rouges.

- "Qu'est-ce que tu en penses ?" me demande-t-elle.

- "Non lo so !" je m'agace.
* (Je ne sais pas !) *

Nous avançons vers la limousine.

- "Tu as pris mon passeport ?" je lui demande.

- "Cazzo..." murmure-t-elle.
* (Merde...) *

- "Tu te fous de moi, Abby ? Tu l'as oublié ?" je demande en serrant les dents.

- "Oui... J'étais distraite... Je vais le chercher... Oh merde, je crois que j'ai laissé nos passeports chez moi !" panique Abby.

- "Eh bien allons-y, ne perdons pas de temps. Et rappelle-moi de ne plus jamais te faire confiance." je déclare fermement.

Nous montons dans la limousine et allons chez Abby.
Elle vit dans un immeuble pas très... esthétique. Arrivés dans son appartement, nous fouillons partout et nous finissons par les trouver. Ils étaient sous son oreiller.

Nous sortons de son immeuble en hâte et nous dépêchons de monter dans la limousine.

{ A R I A }

John dort toujours. Je sors discrètement de la chambre et vais m'enfermer dans la salle de bains.

J'enfile une robe blanche longue et très moulante avec un décolleté plongeant. J'attache mes cheveux en queue-de-cheval haute et je sors de la maison avec mon sac à main sous le bras, celui-ci contenant la petite arme que Valentino m'a donnée.

J'ai envie de le revoir. Il me manque.
Pourtant je ne le connais même pas.

Je marche longtemps jusqu'à arriver devant le fameux bâtiment.

J'inspire profondément et j'entre avec confidence.

Un homme grand, vêtu d'un costume noir et de lunettes de soleil avec une oreillette accrochée sur son oreille gauche se tient appuyé contre le mur.

- "Je peux vous aider, mademoiselle ?" me demande-t-il.

- "Non merci. Je connais le chemin." je rétorque.

Il hausse un sourcil mais me laisse continuer ma route.

J'arrive devant le bureau de Valentino. J'entends murmurer. Je décide de ne pas entrer tout de suite et d'écouter.

- "Oui, on va partir pour New York, là.
Oui, je veux tout le monde réuni en bas immédiatement. Ce fils de pute de Merculo va vite redescendre, je vous le dis." déclare une voix qui n'est autre que celle de Valentino.

Comment ça ? Il va partir à New York ? Oh non... Ça ne devrait pas m'affecter, mais au fond de moi, ça m'affecte. J'entends qu'il se lève comme si il allait sortir du bureau, alors je me dépêche de sortir du bâtiment. Une fois dehors, je vais de l'autre côté de la rue pour voir si Valentino va sortir, mais aussi pour pas qu'il ne me voie.

Au bout de longues minutes, il finit par sortir, mais plein d'hommes vêtus de costumes et de lunettes de soleil l'accompagnent, alors je le perds un peu de vue. Ses hommes entrent dans une grande limousine, et lui retourne dans le bâtiment. Il sort une minute plus tard, mais il n'a pas l'air content. Je remarque qu'il est accompagné d'une fille vêtue de rouge... Oh, mais c'est Abby...
Ils montent tous les deux dans la limousine. Je ne sais pas ce qui me passe par la tête, mais je décide de les suivre. Ce n'est pas comme si j'avais mieux à faire. Je saute à l'arrière d'un petit camion qui était derrière la limousine.

Le conducteur ne m'a pas vue, heureusement. La limousine est toujours devant. Elle tourne à gauche mais le camion s'apprête à tourner à gauche, alors je me penche en avant et je dis au conducteur :
- "Ne me gueule pas dessus, mais je suis à l'arrière de ta caisse et je veux que tu suives la limousine qui tourne à droite. Si tu le fais, je te paye, d'accord ?"

L'homme n'a même pas l'air surpris qu'une fille qu'il ne connait pas soit dans son petit camion, il me demande d'un ton bourru :
- "Tu me payes combien ?"

- "Euh...cher. Tu verras. Bon allez dépêche-toi !" je m'impatiente.

Il suit la limousine comme je lui ai demandé.

La limousine finit par se garer devant un immeuble.

Abby et Valentino en sont descendus et sont entrés dans l'immeuble.

- "Bon mademoiselle, c'est pas illégal, votre affaire ?" me demande le gars qui conduit le petit camion d'un ton bourru.

- "Non. Je sais pas. De toute façon, tu t'en fiches, tu es payé." je rétorque, agacée.

Il hausse les épaules.

Abby et Valentino finissent par sortir de l'immeuble avec quelque chose à la main mais je n'arrive pas bien à déterminer ce que c'est.

Je donne un coup de coude au conducteur et je lui dis :
- "Redémarre, la limousine s'en va..."

Je me promets de bien payer cet homme car je me montre très impolie avec lui.

La limousine continue de rouler jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant... l'aéroport.

Donc ils vont bien à New York.

Je saute du camion brusquement.

- "Et mon argent ?" me demande le conducteur du camion.

Je fouille dans mon sac et je trouve un billet que je lui donne.

Il hausse un sourcil mais avant qu'il ne puisse protester encore plus je me dirige vers l'aéroport. Abby, Valentino et tous ses hommes marchent loin devant moi en direction de l'aéroport.

J'espère qu'ils ne m'ont pas vue.


***

Fin du chapitre ✨✨
À suivreee



The Mafia's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant