C h a p i t r e 2 9

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{ A R I A }

Le lendemain, je me rends devant le bureau de Valentino.

Je toque. Je porte une longue jupe noire moulante et un haut blanc à bretelles. J'ai attaché mes cheveux en queue-de-cheval haute et je porte des talons aiguilles.

On m'ouvre la porte. C'est Valentino. Il porte une chemise blanche, évidemment un peu entrouverte, et un élégant pantalon noir.

- "Tesoro mio, tu ci sei..." murmure-t-il.
* (Mon trésor, tu es là...) *

- "Bonjour, Valentino. Nous allons bien en Italie pour l'anniversaire d'Abby, c'est ça ?" dis-je.

Il se rapproche de moi, passe un bras autour de moi et m'entraîne dans le bureau.

- "Est-ce que je peux t'embrasser, trésor ?" demande-t-il en regardant mes lèvres.

- "Oui, oui...tu peux." je souffle.

Il m'embrasse passionnément en enroulant ses bras autour de moi.

- "Tu es parfaite, Aria. Pourquoi je n'avait pas remarqué ça plus tôt ?" dit-il.

- "Je me le demande bien." je réplique en déposant des baisers sur son torse.

- "Je te veux, Aria... Je veux mon trésor." murmure Valentino.

- "Sérieusement ?" je demande tout en l'embrassant.

- "Oui. Tu as toujours été mon trésor, Aria. Dès que je t'ai vue, je l'ai su." me souffle-t-il.

Cette déclaration réussit à me faire rougir.

- "Je...je n'ai jamais ressenti ça pour personne, Valentino. Ça me terrifie. Je n'ai pas l'habitude de choses romantiques. J'ai...j'ai l'habitude que les hommes me traitent mal." je me confie.

- "Pourquoi on ne changerait pas ça, trésor ?" me propose l'homme qui se tient près de moi.

- "Tu as raison, pourquoi on ne..."

Je me fais interrompre par la porte du bureau qui s'ouvre. C'est Antonio.

- "Bonjour, Antonio." dis-je en esquissant un petit sourire gêné.

Il me sourit en retour et s'adresse à Valentino :
- "Désolé de vous interrompre, les gars, mais on doit partir pour l'Italie. La limousine est prête. Tout le monde nous attend."

Je me relève et nous descendons en bas. Nous montons dans la limousine.

Nous arrivons à l'aéroport.

De longues minutes plus tard, nous sommes dans l'avion. Je pose ma tête contre l'épaule de Valentino et m'endort.

Des heures plus tard, j'ouvre les yeux. Nous sommes arrivés en Italie.

Nous récupérons nos bagages et nous allons dans un taxi.

- "Où allons-nous ?" je demande.

- "Nous allons voir des amis d'enfance." me répond Antonio.

J'espère qu'ils sont sympas.

Je vais marcher à côté de Valentino et mets ma main dans la sienne, mais à ma grande surprise, il me repousse.

Étonnée, je l'interroge :
- "Quelque chose ne va pas ?"

Il me sourit rapidement et me répond :
- "Si, si, ça va. Arrête de me coller, Aria. Nous ne sommes pas un couple."

Je fronce les sourcils. Je ne comprends pas son changement d'attitude.

- "Valentino, si il y a un problème, tu peux me le dire, je sais que nous ne sommes pas un couple mais..."

Il m'interrompt, soudain agacé :
- "Pourquoi tu parles autant, Aria ?"

Et il continue d'avancer sans même me regarder.

Je ne comprends pas pourquoi il se comporte comme ça tout d'un coup.

Il y a sûrement une raison.

Ou peut-être que je l'énerve juste...

Peut-être qu'il commence à se lasser de moi.

Cette idée me rend triste. Je sais que je ne devrais pas m'inquiéter comme ça, mais je pensais vraiment que ma relation avec Valentino commençait à s'améliorer.

Je pensais vraiment qu'il commençait à... m'aimer.

C'était sûrement stupide de croire ça.

Personne ne m'a jamais aimée.

Nous sommes arrivés devant une grande villa entourée d'arbres. Cette villa se situe juste devant la mer.

Ce paysage est vraiment magnifique.

Nous entrons dans la villa. Abby est là. Elle court vers nous.

- "Aria, comment ça va, ma belle ?" dit-elle en ignorant tous les autres pour venir me faire un câlin.

- "Ça va, Abby. Bon anniversaire !" je réplique en souriant.

- "Merci, ma belle, merci. Bon, venez, tous, on va faire la fête !" s'enthousiasme Abby.

Je la suis. Je jette un coup d'œil à Valentino. Il a l'air vraiment énervé. Son visage est tendu et son expression est dure.

Je ne comprends pas pourquoi, tout se passait bien...

Il a sûrement dû apprendre une mauvaise nouvelle.


Abby s'arrête dans un grand salon. Il y a plein de monde.

- "Tutti, vi presento Aria. È la nostra nuova amica e ha ucciso Merculo." dit-elle.
* (Tout le monde, je vous présente Aria. C'est notre amie depuis peu, et elle a tué Merculo.) *

- "Eccellente ! Lei è bella !" s'écrie un homme plus âgé.
* (Super ! Elle est belle !) *

- "Grazie per il tuo commento molto utile, Pedro." rétorque Abby.
* (Merci pour ton commentaire très utile, Pedro.) *

- "È sempre un piacere, Abby." rétorque l'homme.
* (C'est toujours un plaisir, Abby.) *

- "Non per me. Gregorio, metti un po' di musica !" dit Abby en s'adressant à un autre homme.
* (Pas pour moi. Gregorio, mets de la musique !) *

Une musique mélangeant le classique et le rap s'éleva dans la pièce.

Tout le monde se met à danser. C'est un peu gênant pour moi car je suis la seule à ne pas danser. Je tourne la tête. Je ne sais pas où Antonio et Valentino sont passés. Je décide d'aller explorer la villa.




***

Fin du chapitre ✨✨
À suivreee




The Mafia's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant