{ A R I A }
Nous sommes arrivés à New York.
- "Madre mia, la citta dei negozi ! Eccoci qui !" s'exclame Abby.
* (Oh maman, la ville des boutiques ! Nous y sommes !) *- "Non siamo qui per questo, Abby." rétorque Valentino.
* (Nous ne sommes pas là pour ça, Abby.) *- "Non me ne frega un cazzo. Comprerò nel mio tempo libero." réplique Abby.
* (Je n'en ai rien à foutre. Je ferai les boutiques pendant mon temps libre.) *- "Non ne avrai." déclare Valentino.
* (Tu n'en auras pas.) *Abby me prend par le bras et nous marchons jusqu'à arriver devant une grande limousine.
Nous nous installons à l'intérieur.
- "Tu verras, Aria, tu vas adorer New York." me dit Abby avec un sourire éclatant.
- "Merci, Abby, mais j'y suis déjà allée. Enfin, j'y vivais quand j'étais petite." je réponds en riant.
- "Vraiment ? C'est pas grave, ma belle, je te ferai quand même une visite !" répond Abby.
Je lui souris et la limousine démarre.
Je jette un coup d'œil à Valentino dans le rétroviseur. Il fronce les sourcils en lisant un document. Il a l'air très concentré et énervé. Sa mâchoire est contractée.
Il relève soudain la tête et me surprend en train de le regarder.
Il maintient mon regard quelques secondes, et puis il finit par se reconcentrer sur ses documents.
Déçue, je regarde le paysage.
Nous arrivons près de Time Square.
Plein de publicités s'affichent sur de grands gratte-ciels.
Je regarde avec admiration même si je suis déjà allée ici en étant petite.
Des souvenirs de mon enfance me reviennent à l'esprit.
Des mauvais souvenirs, aussi... Comme le jour où mon père m'a abandonné dans un énorme magasin pour aller coucher avec des femmes que je ne connaissais pas dans la voiture et que la police a dû venir me chercher pour me raccompagner chez moi.
La limousine se gare devant un immense gratte-ciel.
- "Où... où allons-nous ?" je demande à Valentino.
Il m'ignore alors Abby me répond :
- "Nous allons dormir ici, ma belle."Nous entrons.
- "C'est un hôtel ?" je demande.
- "Non, mon trésor, ou si tu veux, c'est mon hôtel." rétorque Valentino en riant froidement.
Je sais que Valentino pense que je suis débile et incapable de comprendre son univers, mais avec le père que j'ai eu, je peux lui assurer que je connais plus de choses qu'il ne le croit...
Il y a plein de monde. Valentino salue des gens et tout le monde lui demande des nouvelles.
- "Qui est la belle femme qui t'accompagne ?" lui demande quelqu'un.
Valentino me jette un coup d'œil, une lueur que je n'arrive pas trop à décrypter passe dans ses yeux, et il rétorque :
- "Elle... elle n'est pas importante."Valentino vient-il de bégayer ?
Amusée, je le prends par le bras et je lui chuchote :
- "Alors, monsieur le mafieux, on bégaye ?"Il me foudroie du regard et répond froidement :
- "Certainement pas, trésor. Je ne sais pas si c'est l'avion qui t'a donné cette confiance en toi, mais tu vas vite redescendre."- "Ah oui ? Je suis sûre que tu ne peux pas te passer de moi." je lui réponds avec un clin d'œil.
Abby m'entraîne dans un ascenseur et me dit :
- "Je vais te montrer les chambres. Je suis sûre que tu en trouveras une à ton goût."Un sentiment m'envahit. Serait-ce de... l'excitation ? Ça fait tellement de bien d'être libérée des griffes de John.
***
Fin du chapitre ✨✨
À suivreee
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The Mafia's Princess
Romance"Non. Celui que j'aime est celui qui m'a sorti des ténèbres au moment où tu m'y plongeais. Celui que j'aime est celui qui m'a fait croire en l'amour au moment où je n'y croyais plus. Donc non, ce n'est pas toi que j'aime. J'aime Valentino."