C h a p i t r e 1 9

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{ A R I A }

Le lendemain, je me réveille doucement et tire les rideaux de ma chambre. J'ai la vue sur Times Square.
Je me dirige vers la salle de bains et j'enfile une des robes que j'ai achetées hier.

C'est une longue robe blanche moulante et à bretelles. J'attache mes cheveux en queue-de-cheval haute un peu défaite, je prends mon petit sac à main avec la carte bancaire de Valentino dedans et je descends en ascenseur.

Je prends mon petit-déjeuner, et quitte l'hôtel.

J'essaie de nouvelles boutiques. Alors que je m'apprête à sortir d'une boutique, les bras chargés de sacs, une main se pose sur ma bouche et un bras puissant m'encercle. Je n'arrive pas à crier. Les battements de mon cœur s'accélèrent.

- "Ne crie pas, ma chérie. Personne ne va te venir en aide, mon équipe et moi nous sommes occupés des caméras de surveillance. Je me présente. Je m'appelle Merculo. Tu vas gentiment me suivre, chérie, d'accord ?" me dit une voix tout sauf rassurante.

Il me prend brusquement par le bras, me fait me retourner et me chuchote à l'oreille :
- "Si tu cries, je te tire dessus."

Je n'ai pas d'autre choix que de le suivre. Je n'ai rien pour me défendre.
On arrive devant une limousine et Merculo me pousse dedans avant de claquer la portière. Il monte à l'avant.

- "Où... où va-t-on ?" je demande.

- "Tu verras, ma chérie. Ne t'en fais pas, c'est pas toi qui m'intéresse. C'est plutôt l'argent de ton mec." réplique Merculo.

Valentino...

- "Si ton mec tient un minimum à toi, il ne t'arrivera rien." ajoute-t-il avant d'éclater de rire.

- "Ce n'est pas mon mec." je réponds sans réfléchir.

Il hausse un sourcil et éclate de rire avant de rétorquer :
- "Eh bien, je n'ai peut-être pas pris la meilleure !"

{ V A L E N T I N O }

Abby, moi et toute l'équipe n'avons aucune trace de Merculo. Cet enculé s'est bien caché.

Nous rentrons à l'hôtel. Je décide d'aller faire un tour dans la chambre d'Aria pour voir si elle est rentrée de ses courses. J'entre.

Je ne vois personne.

- "Aria, tesoro mio ?" je lance.
* (Aria, mon trésor ?) *

Aucune réponse. Elle est sûrement toujours en train de faire les magasins. Je hausse les épaules et quitte la chambre. Je rejoins Abby et les hommes au restaurant italien de l'hôtel.

- "Abby, non capisco perché non abbiamo traccia di Merculo." je lâche d'un air blasé.
* (Abby, je ne comprends pas pourquoi nous n'avons aucune trace de Merculo.) *

- "Neanche io." me répond-elle.
* (Moi non plus) *

- "Messieurs, veuillez vous remettre au travail. J'exige que vous retrouviez Merculo avant ce soir. Sinon, vous serez renvoyés." j'ordonne sévèrement à mes hommes.

{ A R I A }

Nous sommes arrivés dans un hôtel qui ressemble fortement à un club de striptease. Il y a des gens bourrés partout sur des canapés et des stripteaseuses assises sur eux. Je me sens un peu mal à l'aise et voudrais m'en aller.

Merculo me frappe dans le dos avec le bout de son flingue et m'ordonne :
- "Avance."

Nous arrivons dans un couloir sombre.
Je commence à avoir peur. J'aimerais crier et m'enfuir.

Merculo me pousse dans une pièce sombre avec juste une chaise près de la fenêtre et ferme brusquement la porte derrière nous.

Il m'ordonne :
- "Assieds-toi sur la chaise, ma chérie."

The Mafia's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant