Chronique De Fatima: Amoureuse Du Fils de Ma Mère Adoptive(EN CORRECTION )

Chapitre 5

Je me suis retournée et c'était personne d'autre que Hamid. Quand nos yeux se sont croisés, je me suis sentie comme aspirée dans l'encre de ses yeux et obnubilée par ses magnifiques lèvres roses. Il était très bien habillé, avec sa barbe toujours impeccablement taillée. À force de le regarder je sens mon coeur battre de plus en plus, qu'est-ce qui m'arrive ?

J'ai senti quelqu'un me pincer et c'était Rougui qui n'a pas perdu une miette de notre échange. Et je la remercie de m'avoir ramenée sur terre parce que Hamid était accompagné de sa copine.

Djibril : Mon pote nous étions juste entrain de discuter.

Hamid : Elles ne veulent pas te parler donc va t'en.

Djibril : C'est bon. De toute façon elles se prennent trop pour des princesses, di-il en partant.

Dalanda : Bien-sûr, va t'en. Nous sommes plus que des princesses sinon tu n'allais pas vouloir t'asseoir à notre table. Merci Hamid.

Hamid : Je t'en prie.

Rougui : Sinon comment vas-tu ? On ne te voit plus dans le quartier.

Hamid : Oui, c'est le boulot qui me prend tout mon temps.

Dalanda : C'est ta copine ?
dit-elle en devisageant Lynda.

Hamid : Oui. Je vous présente Lynda, ma copine, dit-il en attrapant sa taille.

Elles se sont toutes les deux levées pour lui faire la bise.

Rougui : Vous pouvez vous joindre à nous, on a suffisamment de place.

Ils se sont assis.

Lynda : Merci, dit-elle en s'adressant à Rougui. Sinon qui es tu pour Hamid ? Il m'a jamais parlé de toi.

Rougui : Oh vraiment ! dit-elle en regardant Hamid. Alors comme ça tu n'as pas dis à Lynda que je suis ta fiancée ?

Lynda : QUOI ?!

J'ai failli éclater de rire en voyant le regard qu'elle a lancé à Hamid.

Rougui : Calme toi, c'était juste une blague. Tu t'énerves vite dis-donc.

Lynda : Ouff, dit-elle soulagée. J'ai failli avoir une attaque.

Dalanda : C'est que ma chérie, tu es vraiment sensible.

Lynda : Tu ne sais pas à quel point, surtout si ça concerne mon chéri, dit-elle en lui faisant un bisou sur le front. Ce n'était pas compliqué vu qu'elle était assise sur son pied.

J'avais besoin de prendre l'air.

Moi : Bon les filles, je reviens tout de suite, dis-je en partant sans attendre leurs réponses.

Je suis sortie m'asseoir sur une table loin de toute cette agitation. Je ne savais vraiment pas ce qui m'arrivait En le voyant j'ai pas pu retenir les battements de mon coeur. Depuis la dernière fois je ne faisais que le fuir comme la peste mais les voir tous les deux aujourd'hui m'a fait quelque chose.

Bon je delire, je ne dois pas ressentir ça. J'ai pas le droit.

Moi : Fatima Zahra reprends toi, il n'est pas pour toi, dis-je en me levant pour me donner plus de courage.

Hamid : Qui n'est pas pour toi?

Je me suis directement retournée.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Hamid : Je suis venu te parler.

Moi : Me parler de quoi ? Je ne crois pas qu'on ait quelque chose à se dire.