Chapitre 13

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Nous étions toujours entrain de s'embrasser quand j'ai senti quelqu'un me tirer en arrière et une gifle suivit. J'étais complètement sonnée tellement la gifle était forte et quand j'ai levé la tête, la main sur ma joue, j'ai vu maman très en colère. Elle a ensuite giflé Hamid de la même manière.

Moi : Maman... dis-je au bord des larmes.

Maman : TU LA FERMES ! Comment as tu osé me désobéir Zahra ? dit-elle en me secouant. Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?

Moi : Je suis snif... désolée ma... sniff, maman... dis-je en pleurs.

Maman : Tu es désolée ? Quand tu frottais tes lèvres sur celles d'un homme qui est fiancé, est ce que tu as pensé à être désolée ? RÉPONDS !

Hamid : Maman calme toi, c'est pas sa faute mais la mienne, dit-il en voulant nous séparer.

Ma main me fait super mal tellement qu'elle la serre.

Maman : TU LA FERMES TOI AUSSI HAMID ! Vous avez tous les deux rompu votre promesse. Tu n'as même pas honte de faire ça à ta fiancée ? Et si quelqu'un vous avait surpris ? Tu as pensé à notre réputation ? Non n'est-ce pas ? dit-elle en me lâchant pour pousser Hamid. Vous êtes égoïstes, vous ne pensez qu'à assouvir vos pulsions malsaines.

Hamid : Maman pourquoi tu ne penses qu'à votre réputation ? Et nous dans tout ça ? Nos sentiments ne comptent pas c'est ça ?

Maman : Espèce d'imbécile ! De quels sentiments tu parles ? Ce sont des caprices que vous appelez amour et je ne vous laisserai pas gâcher l'avenir de notre famille pour des idioties ! Maintenant tu t'en vas retrouver ta fiancée, on va finir cette conversation après.

Hamid a voulu se rapprocher de moi.

Maman : Je t'ai pas dit d'aller retrouver Lynda ?

Hamid : Maman je ne peux pas la laisser dans cet état pour aller retrouver Lynda.

Maman : Tu me désobéis maintenant Hamid ? dit-elle énervée.

Hamid : Non maman... Tu sais quoi ? Je vais partir, mais sache une chose : j'aime Zahra. Quand je serai avec Lynda, mon corps, mon coeur et mon esprit seront avec Zahra, dit-il en partant.

Maman : Toi ! dit-elle en me pointant du doigt. Sache une chose, je suis complètement déçue de toi et ce que tu viens de faire je ne vais pas te le pardonner. Je t'avais dis de ne plus t'approcher de lui mais tu ne m'as pas écoutée.

Moi : Maman je...

Maman : TU TE TAIS ZAHRA ! Je n'accepterai jamais votre relation alors tu ferais mieux de rapidement retrouver la raison parce que vous n'êtes pas faits pour être ensemble, dit-elle en me laissant plantée là.

Je me suis laissée glisser au sol en pleurs parce que je n'arrivais plus à tenir debout. C'était la première fois que maman me parlait comme ça. J'avais toujours tout fait pour ne pas la décevoir : à l'école, à la maison, partout où j'allais. Si je voulais faire quelque chose, je pensais d'abord à maman, si elle l'aimerait ou pas. Mais maintenant elle était fâchée contre moi.

J'étais toujours en larmes quand les filles sont arrivées, elles m'ont serrées dans leurs bras.

Dalanda : Chuut, c'est fini calme toi, dit-elle en caressant mon dos.

Moi : Je ne voulais pas que tout ceci arrive, vous me connaissez je ne ferais jamais de mal à maman. Mais cette fois c'est plus fort que moi, j'ai pas pu le repousser.

Rougui : On le sait ma chérie, maintenant lève toi, dit-elle en m'aidant à me lever. Il faut qu'on rentre à la maison.

Je me suis levée et j'ai suivi les filles qui n'arrêtaient pas de me réconforter. On est sorties par la porte de derrière et elles ont arrêté un taxi pour nous ramener à la maison. Les filles ont dormi avec moi à la maison et elles m'ont pas posé de questions. Je leur suis reconnaissante pour ça : je n'avais vraiment pas envie d'en parler, juste dormir pour oublier tout ça. Je voulais qu'en me réveillant je voies le sourire de maman et non sa colère.

Le lendemain, mes amies sont rentrées chez elles et j'avais la flemme de sortir du lit alors je suis restée dans la chambre toute la journée. C'est Ramatoulaye qui m'avait emmené à manger croyant que je suis malade. Quand je lui ai demandé des nouvelles de maman, elle m'a dit qu'elle était sortie. Je voulais me faire pardonner mais je ne savais pas comment et j'avais peur qu'elle refuse de me reparler. Quant à Hamid depuis hier, je n'avais pas de nouvelles.

J'étais assise dans mon lit à lire la chronique "Le Désespoir d'Aïcha" sur Wattpad, une histoire qui me touchait beaucoup lorsque Mouctar est rentré.

Moi : Tu ne peux pas frapper à la porte ? dis-je en déposant mon téléphone.

Mouctar : Toi ! dit-il en me pointant du doigt.

Moi : Moi quoi ?

Mouctar : Tu as osé t'amouracher de mon fils en sachant ce que je ressens pour toi, tu n'es qu'une pute.

Moi : Tu n'as même pas honte, tu as l'âge d'être mon père mais tu te comportes comme un gamin de 10 ans. Maintenant sort de ma chambre.

Mouctar : Je ne suis pas ton père, dit-il en attrapant ma main.

Moi : Encore heureux, lâche ma main. Et si tu n'arrêtes pas je vais te dénoncer à maman.

Il a commencé à rire.

Mouctar : Quelle Maman ? dit-il en riant. Celle qui n'a plus confiance en toi ? Crois moi ma chère Zahra, si je parle et tu parles c'est moi qu'elle écoutera. Je suis l'homme de sa vie et le père de ses enfants, toi tu es qui ? Personne, dit-il en riant. Tu n'es personne, ma petite Zahra. Tu n'es que la fille pour qui elle a ressenti de la pitié et elle s'est dit pourquoi pas l'héberger ?

Moi : Tu mens ! Maintenant sors d'ici ! dit-je en le poussant hors de ma chambre. Tu n'es qu'un menteur manipulateur ! dis-je en fermant la porte.

Arrrrgh qu'est ce que j'avais envie de tout casser ! Ce putain de coureur de jupons avait raison : je n'étais rien, elle ne me croirait jamais. Il m'énervait, cette maison et son contenu m'énervaient. Je voulais juste la paix, qu'on me laisse tranquille. Quand c'était pas la fille qui me causait des problèmes, c'était le père et maintenant le fils.

Moi : Zahra ta vie est pire qu'un film de mafieux.

Je me suis jetée sur mon lit en fermant les yeux, j'avais besoin de sortir de cette chambre sinon ma tête allait exploser.

Je me suis levée pour aller dans la chambre de Ramatoulaye. Elle était couchée dans son lit, les larmes au yeux. Je me suis rapprochée d'elle.

Moi : Rama qu'est-ce qui se passe ?

Ramatoulaye : C'est Aziz.

Je me suis écartée doucement en disant.

Moi : Désolée ma soeur, je ne vais pas mourir de maladie problematique. Tu me raconteras la suite plus tard, dis-je en sortant de sa chambre en courant.

Je ne suis pas méchante mais j'ai fui ma chambre pour venir me distraire dans sa chambre et non pour entendre un autre problème de mecs. J'ai eu ma dose pour toute une vie.

Alors comment vous trouvez cette partie.

Chronique De Fatima: Amoureuse Du Fils de Ma Mère Adoptive(EN CORRECTION  )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant