Chronique De Fatima: Amoureuse Du Fils de Ma Mère Adoptive(EN CORRECTION )

Chapitre 14

Une semaine s'est écoulée depuis les fiançailles.

Je n'ai plus reparlé à Hamid et maman est toujours froide avec moi. Chaque matin j'allais dans sa chambre la saluer, j'essayais souvent de lui parler mais elle me répondait toujours froidement.

Bref ce matin, je m'étais levée pour faire ma routine matinale. Ensuite je suis descendue en bas retrouver les autres qui étaient tous assis au salon. Je me suis assise à côté de Ramatoulaye.

En parlant d'elle, la dernière fois elle était entrain de pleurer parce que son Aziz ne répondait pas à ses appels depuis deux jours.

Moi : Rama pourquoi tout le monde est réuni au salon ? demandai-je en chuchotant.

Ramatoulaye : Tu n'es pas au courant ?

Moi : Au courant de quoi ?

Ramatoulaye : Hamid s'en va demain alors on a voulu passer la journée en famille. Ohh que je suis bête tu n'es pas au courant parce que maman nous a interdit de t'informer ! D'ailleurs je me demande pourquoi.

Moi : Ohh !

C'est tout ce que j'ai trouvé à dire. Donc maman a préféré informer tout le monde sauf moi juste pour ne pas que je m'approche de Hamid. Là je me sentais exclue, j'ai tout fait pour qu'elle me pardonne mais je voyais que je perdais mon temps vraiment.

Je n'ai pas commis des crimes aussi et je suis humaine comme tout le monde. Je fais des erreurs mais là elle me montrait carrément que moi je n'avais pas droit à l'erreur, je devais toujours être parfaite.

C'était mieux que je partes.

Moi : Je vais chez Dalanda.

Ramatoulaye : Mais pourquoi ? Tu vois très bien qu'on passe une journée en famille et tu t'en vas.

Je me suis levée.

Moi : Je me sens de trop. J'ai pas ma place ici, dis-je en partant.

Sur la route j'ai appelé Rougui pour qu'on se retrouve là-bas. Arrivée chez Dalanda, j'ai trouvé sa mère assise sous le manguier.

Moi : Salam aleykoum ma tante.

Tante : Waleykoum salam ma fille, comment vas-tu ma chérie ?

Moi : Je vais bien ma tante alhamdoulilah.

Tante : Tes amies sont dans la chambre.

Moi : D'accord merci, dis-je en partant.

Leur maison est très grande. Le père de Dalanda est un riche homme d'affaires qui n'est presque jamais à la maison, c'est le cousin de maman.

J'ai traversé les énormes couloirs pour aller dans sa chambre. J'ai tapé à la porte pour les provoquer.

Dalanda : C'est qui ?

Moi : C'est Zahra, je peux entrer ?

Dalanda : Tchipp, j'ai pensé que c'était quelqu'un. Faut pas entrer reste là-bas.

Moi : Et moi je ne suis pas une personne ? dis-je en entrant.

Rougui : Non tu es un fantôme.

Moi : Tu es trop bête. Les fantômes ne sont pas des humains ?

Rougui : Ohh vraiment ? Je ne savais pas.

Dalanda : Bref, oublies ça. J'ai une bonne nouvelle pour toi Zahra : le mari de Sira a été arrêté !!

Moi : Vraiment ?! Enfin une ordure de moins en liberté. Comment va t-elle maintenant ?

Dalanda : Elle va mieux maintenant depuis qu'elle a commencé de voir un psychologue.