Chronique De Fatima: Amoureuse Du Fils de Ma Mère Adoptive(EN CORRECTION )

Chapitre 12

C'était le jour J, nous étions chez la mariée pour les fiançailles. On a été accueillis par toute la famille. Même son frère que je n'avais pas vu depuis des années était là. Il s'appelle Kalil, il avait voyagé il y'a longtemps de cela.

En parlant du loup...

Kalil : Waouh c'est qui cette bombe ? dit-il en s'adressant à moi.

Ramatoulaye : Tu ne reconnaîs pas Zahra ?

Kalil : Oh my god !!! C'est Zahra qui a grandi comme ça ? dit-il en me serrant dans ses bras. Comment tu vas ?

Moi : Bien alhamdoulilah, dis-je en me détachant de lui.

Ramatoulaye : Je vois que tu es toujours le même dragueur, dit-elle en riant.

Kalil : Que veux tu ma chérie ? On ne peut résister à tant de beauté, finit-il par dire en baisant ma main.

Hamid qui était toujours avec nous a commencé à se racler la gorge.

Kalil : Mon frère pourquoi tu ne m'as pas dis que tu avais une si belle soeur ?

Hamid : Fais attention, je te connais : tu cours après tout ce qui bouge.

Kalil : Oh je t'en prie n'exagère pas non plus, dit-il ma main toujours dans la sienne. Viens ma jolie demoiselle, je t'accompagne.

Ramatoulaye : Et nous alors ? On va dormir devant la porte ?

Kalilb: Débrouillez vous. De toute façon vous connaissez la route, dit-il en m'emmenant avec lui.

Une fois dans la salle j'étais subjuguée par tant de beauté. L'endroit était magnifiquement décoré.

Avec les invités qui étaient tous bien habillés, installés sur leurs tables.

Kalil : C'est joli n'est ce pas ? Ma soeur ne fait pas les choses à moitié.

Moi : Oui c'est bien décoré, dis-je en regardant les trônes des fiancés, confortablement installés par ailleurs.

Lynda etait très belle dans sa robe rose clair suivie d'une couronne sur la tête. Et Hamid portait une veste noire bien cintrée, avec une cravate. Il était entrain de rire avec Lynda, on aurait dit un couple heureux si ce n'etait déjà le cas.

C'est vrai que je m'etais plus approchée de lui depuis la dernière fois qu'il m'a sauvée, on se voyait à distance sans s'approcher. C'est un calvaire de s'éloigner d'une personne avec qui vous avez grandi, avec qui tu as tout fait dans les disputes, les rires et les pleurs. Alors si on ajoute l'amour, comment ça sera ? Douloureux n'est ce pas ? Mais bon il était temps que je me reprenne, j'étais là à me lamenter alors que l'autre était là-bas à sourire. Donc je me devais aussi de profiter de la soirée.

Moi : Kalil sinon qu'est-ce que tu deviens ? dis-je en m'asseyant auprès de lui.

Kalil : J'ai fait des études d'ingénierie de bâtiment au Canada, je suis ensuite parti en France faire une formation de trois ans en logistique et transport. Tu sais avec notre entreprise et papa qui voulait à tout prix que je travaille dans ce domaine, je me suis dit pourquoi pas faire une formation ? Comme ça si l'un ne marche pas l'autre va marcher.

Moi : Je trouve que c'est génial, tu es vraiment un intello.

Ramatoulaye : Quel intello ? Ce gars avec sa tête il ne connaissait rien. Je me souviens quand il venait à la maison avec Hamid, je les faisait souvent réviser mais rien ne rentrait.

Kalil : Toi aussi tu es contre moi ? Laisse moi au moins savourer son joli compliment avant de parler.

Ramatoulaye : Pour que tu commences à écrire une biographie sur tes exploits ? JAMAIS !