Compliquer

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Ça fait une semaine que je suis rentré, et j'ai reçu des leçons de morale de la part de tout le monde. J'ai eu la pire leçon de morale de la part de Lorenzo, il m'a engueulé comme si j'étais un gamin qui avait fait une grosse bêtise.

Les jours se ressemblent, tout le monde est en mission pour rechercher Fernande, mon cousin, ma tante et Emilia.

J'ai l'obligation de rester à la maison. J'obéis à Monsieur car je n'en peux plus de le voir me priver des câlins sous la couette.

Je passe mes journées avec les enfants, s'il faut que je sorte avec eux, c'est en présence d'un garde du corps. Je ne me plains pas, vu tout ce qui m'est arrivé.

Je me lève comme à mon habitude, part préparer le petit-déjeuner, faire les sacs et puis me préparer. Rien d'extraordinaire, une routine banale sauf que ce matin, je sens que ça va être difficile.
J'ai fini de me changer, je me dirige vers les chambres pour que ces deux petits monstres se lèvent.

Au moment, j'ouvre la porte de la chambre d'Andrea, mon portable sonne.

-allo ?

- nous sommes terriblement désolés, il faut que tu nous aide ! Je t'en prie.

- TONY SALE ENFOIRÉ, TU AS VOULU MA MORT ET LÀ MOI JE DOIS TE VENIR EN AIDE.

- Mon ange, donne-moi ça !

Lui, je ne l'ai pas vue arrivée près de moi, tellement discret ce mec.c'est normal vue son métier.

- Tony petit connard, où es-tu ? Où ma drogue ?

Lorenzo fait les cent pas, petit à petit, il commence à s'énerver.

- tu croyais quoi en fessant ? HEIN, TU ES DÉBILE OU QUOI ? SI JE TE TROUVE, JE VAIS TE SAIGNER.

Il me redonne le téléphone, et part se doucher. Avant de rentrée dans la salle de bain, il se tourne vers moi.

- tu n'as pas intérêt de l'aider ou sinon, c'est moi qui te bute. Tu m'as compris ?

- oui Lorenzo, mais tu sais que maintenant, ton père va me surveiller, car il sait que je suis vivante !

- oui, mon ange je sais, et pour les enfants, ils feront des cours au centre .

Je fis un ok de la tête, et je part réveillé Andrea et Ethan, sauf qu'ils le sont déjà vie tout le vacarmes qu'on a fait.

Le reste de la journée se passe comme à son habitude. Sauf pour Les enfants qui sont à l'école secrète de cette mafia, je n'ai pas à m'inquiéter.

J'ai demandé à un de ces hommes de m'emmener au supermarché, car il est temps de faire des courses.
Le trajet se fait dans un silence très oppressant. Arrivé à destination, je file faire mes achats, je vais de rayon en rayon suivi de cet homme. À un moment, je le perds, au même moment, je me fais bousculer.

- Désolé.

- oh, ce n'est pas grave, c'est moi qui t'es rentré dedans.

Je me fige sur place, mon sang se glace, mes yeux croise ses iris d'un bleu glacial, s'il avait des pouvoirs, ses yeux nous congèlerais instantanément. Et sa mâchoire tellement contractée, avec ce sourire vraiment mauvais. Fernand !

Je commence à paniquer, et merde pourquoi, c'est toujours moi qui prends tout en pleine gueule.

Je laisse mon chariot et je prends la fuite, je cours sans savoir où je vais.

La seule, je chose que je pense à cet instant, c'est de sauver ma peau.

Des coups feu retentir derrière moi, ma peur monte en flèche. Je sens qu'il se rapproche de moi, puis quelqu'un m'agrippe le bras, je me débats et crie en même temps, mais celui-ci me fait taire en mettant sa main sur ma bouche.

- Chute, c'est moi Miguel, l'homme qui t'accompagne, nous as appelées pour nous informer que Fernande est ici. On a fait évacuer tout le monde.

Toute la pression que j'avais, est estompée.

- ça ne sert à rien de te cacher, je vais te trouver. Certes, mon fils est parfait même si tu es en vie. Mais une femme ça ne sert à rien, juste peut-être pour le sexe.

- ferme ta putain de gueule, Cher Père. Dit Lorenzo.

Et c'est reparti pour des coups de feu qui part dans tous les sens. Miguel essaie de me faire sorti, chose difficile à faire.

À un moment, on est séparé d'un rayon, on est l'un en face de l'autre. Son visage s'assombrit d'un seul coup.

- tient tient qui nous avons là. Mon second fils et cette traînée.

- Miguel va-t'en !! Fait confiance à la bande.

Il accepte et commence à s'en fuir, son père allait tirer sur lui, mais je l'empêche de faire.

Nous deuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant