un accord

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Après avoir pris une douche car j'avais buté ce connard et ça m'a salie, je pars au point de rendez-vous donner à Tyler. J'arrive avant l'heure prévue, je scrute les alentours pour bien vérifier qu'il n'y a pas de potentiel piège ou même un ennemi en vue. Tout est Calme rien à signaler pour le moment, certes ce sont mes dealers et informateurs , mais je n'ai pas vraiment confiance en eux.

Notre rendez-vous se trouve dans son quartier, Dans une rue un peu délabrés où il y a pleins de toxico qui traine. Cette rue sent l'alcool et la pisse à pleins nez, disons que c'est normal pour eux de vivre comme ça. Je grille clopes sur clopes, si je continue, je vais finir mon paquet. Une voiture noire avec les vitres teintées d'un noir intense qu'on ne voit pas l'intérieur arrive, c'est lui.

- Lorenzo, mon ami comment vas-tu ? 

 - Tyler, j'ai des envies de meurtres et toi ? 

- tu me feras toujours autant rire, moi je vais toujours bien, viens on rentre ! Suis-moi. 

Je le suis jusqu'au bout de la rue, où nous rentrons dans un immeuble qui donne l'impression qui peut s'écrouler d'une minute à l'autre. On monte des escaliers jusqu'à un appartement, il me fait rentrer et m'invite à m'assoir.

- Dit moi tout ? je sais que ce n'est pas pour une nouvelle drogue à faire passer.

 - tu dois avoir entendu la rumeur de la résurrection de mon père ? 

- oui bien sûr ! une guerre entre toi et ton père. Beaucoup d'homme essaie de trouver son camp!

- Bien ,moi ,je veux m'assurer que mes alliés me suivre ! sinon tu connais le sort que je réserve? et j'ai besoin de ton aide.

- évidemment c'est pour cela que Je suis ton allié le plus fidèle, je t'écoute ?

 - je veux que tes hommes essaie de trouver ce que trame mon père en échange, je vous offre ma protection ! et je veux que tu saches où est Tony, sa copine et sa mère, je les veux mort ou vivant et dans la mesure du possible ramène -moi ma drogue ou mon fric. Si tu les retrouves, tu auras 15 %  dessus la marchandise.

 - OK intéressant tour ça , je peux voir ce que je peux faire mais tu es quand même radin que 15 %. du calme ,Me regarde pas comme cela, cette offre me va tout de même. 

Je hochai la tête en guise d'accord puis on signe notre contrat d'entente , il vaut mieux faire par écrit, car avec ce genre d'homme, on ne sait jamais. Je n'aime pas de grands échanges, je préfère la faire  court. Quand nos accords signés, je repars dans ma voiture en direction l'hosto. De plus le temps est compté en vue des circonstances, je n'ai pas encore reçu d'appel d'Emilio pour Mia et ça commence à me foutre les boules. 

Je n'aime pas ça, de ne pas avoir le contrôle absolu sur tout ce qui se passe autour de moi, depuis qu'il est réapparu, c'est la grosse merde. Dans les jours avenir ça va être plus désastreuse, plus de mort, plus d'acharnements de qui va tuer qui ! À force d'y penser ça me donner une migraine.

 J'arrive enfin à l'hôpital, je monte à son étage, l'air est irrespirable à mon goût. Plus je m'avance à sa chambre, plus, j'ai une pression, j'ai tellement peur, j'arrive enfin et je constate que la chambre est vide. J'allais panique et m'emporter lorsque j'aperçois Emilio arriver avec deux gobelets à la main et entre dans la chambre.

- Oh mince, j'ai oublié de t'appeler ! dit Emilio

- tu veux crever c'est ça, dis-le-moi et je le fait assez rapidement. Pourquoi c'est vide ?

 - attend un petit peu ! un café ? je savais que t'aller venir.

J'arrache le gobelet de ces mains et pars m'assoir sur la chaise près de son lit , je stresse, elle est réveillée ? il y a eu un problème ? son cœur, c'est encore arrêter ? J'entends la porte s'ouvrir doucement. 

- Je vois que tu n'as pas encore égorgé Emilio, lui qui ne voulait pas te prévenir ! me demanda Mia.

Je laisse tomber mon verre, je suis tellement heureux de l'entendre et de la voir marcher, Mon ange venue du ciel est en vie. Je pleure et tombe à genoux, je m'en fous qu'on dise qu'un homme, c'est lâche car il pleure ,non, je ne suis pas faible, c'est mon cœur, mes sentiments  qui parle. Elle vient me serrer dans ces bras et elle me rassure comme elle peut, je l'admets que sa chaleur me réconforte et m'avais manqué.

Nous deuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant