Nous deux

Face à Face

Depuis que Miguel a quitté le supermarché, Fernande me traîne à l'arrière, où est stockée toute la marchandise.Parfois les balles me frôle.

Je suis une fois de plus la prisonnière de son père, d'après ce dernier, il ne me tuera pas, mais c'est un de ces fils qui va le faire. Super ça !! Et ben dit donc, il aime faire exécuter les femmes par ses enfants.

- Mon fils  Lorenzo met du temps à venir.
- il vous manque vraiment une case-là !

Et je reçois un coup-de-poing, purée que ça fait mal. Je suis une meuf pas un mec du con.La porte s'ouvre dans un grand fracas.

- Bonjour Lorenzo ! Ça te dit un petit marché avec ton vieux père ?
- Va te faire foutre !
- où sont tes bonnes manières! Je pense  qu'Enzo est  mort en ce moment.

Un rire cruel échappa de sa bouche et Lorenzo s'énerve de fois plus et tira, la balle manqua sa cible.

- vous n'êtes qu'un monstre !

- La ferme !

- Ne parle pas à ma femme comme ça ? Que veux tu ?

- Ta femme? C'est marrant ! Ce que je veux ? restaure mes lois et remets-moi à la tête de la Mafia ou bien tue -la! alors ?
Il marque une pause dans l'attente d'une réponse. Mais rien ne sort de la bouche de son fils.
Pour information, je la garde comme otage, le temps que tu mets tout en place, ainsi que vos gosses. Oups, j'ai oublié de dire que je les ai.

Je peux voir que Lorenzo est contre et prêt à craqué, mais il n'a pas vraiment le choix.

- Si c'est que tu souhaites, je peux voir s'ils acceptent qu'un mort reprenne les règnes . Laisse-moi la parler avant.

- Très bien fils, je suis ravi que tu coopères. Vas y mais pas longtemps.

Il s'avance vers moi et m'embrasse, il me serra dans ces bras.

- Ne t'inquiète pas, je ferais tout pour vous libérer.

- Tu vas le laisser gagner ?

- fais-moi confiance mon ange.

- je t'aime.

- je t'aime mon ange.

Et je me fais tirer brutalement de ses bras.

Après l'épisode du magasin, les journées sont identiques. Les enfants sont revenus à l'école normale, je vois que cela ne les infecte pas dans leur apprentissage.

Lorenzo et son père ont signé un contrat pour nous traiter correctement et qu'il fait de son mieux avec le réseau.
Je ne me pose plus la question de "jusqu'à quand je doit rester ici."
Je suis dans ma réflexion quand on frappe à la porte.

- Bonjour Madame , je suis venu vous apporter des vêtements parce que M. Fernand aimerait vous inviter à une fête avec vos enfants.

- très bien merci.

C'est quoi ce délire-là ? Est-ce qu'ils ont pu tout arranger ?

 Nous sommes prêts , on descend au salon.
Fernand et Carlos sont bien apprêté, mais si il est là, cela veut dire qu'Enzo est mort ? 

 - vu à la tête que tu fais, tu te demandes si j'ai tué mon propre fils. Il se frotte le menton comme s'il réfléchissait. Oui, un incapable.

 - mais comment ? Quoi ?

 Ils se mettent à rire de mon incompréhension. Dans leur milieu tout est normal même le fait de tuer sa propre famille.

Après des heures de route, on arrive à la salle de réception. Purée, l' endroit est magnifique !On s'avance vers le hall.

 - Madame pour la sécurité de la soirée ainsi que vos enfants, ils sont invités à me suivre dans une pièce qui leur ai réservé. 

 - quoi ? Non ils restent avec moi ! 

 - ne commence pas à me causer des ennuis faits ce qui est demandé. Me demande Fernande

 - très bien.

 Je les embrasse et les laissent.

- bienvenue à la maison de la Mafia Mia ! Me dit Fernande

 - donc c'est ici les grandes fêtes et les réunions ! 

 - et les désignations de chef du réseau ou les assassinats. 

 Mon visage s'assombrit, attendez une minute, il a pu avoir ce qu'il voulait cette enflure ? Ou il se trame autre chose.

 Je scrute la salle à la recherche de mon cher et tendre amour de ma vie que j'ai envie de buter là maintenant. 

 Je le vois au loin siroter son cocktail, et surtout bien accompagné. Tu n'a pas de femme enfoiré ?

 - c'étais trop difficile de me remettre en place donc il a choisi de t'opter la vie comme spectacle.

 Et se met à rire à plein poumon. Je hausse un sourcil vers lui qui signifie " c'est quoi ce bordel, t'es sérieux"