Les problèmes

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J'ai fait un sprint jusqu'au restaurant, je crois que mon cœur va s'arrêter. Je souffle un bon coup, je rentre et vais vers mon cousin.
- bonjour tout le monde. Tony, tu es occupé ?
- bonjour Elia, j'ai terminé avec la cuisine, vient, on va à l'arrière prendre un café.
- ok
Je le suis avec ma tasse à la main. Il me tend une chaise et on s'assoit.

- alors dit moi tout, c'est pour le planning avec Ethan, c'est ça ?
- oui, tu as tout compris, aujourd'hui, je remplace Emilia, après, c'est elle qui le récupère le midi, et toi comme d'habitude à 16:00. Ensuite, la semaine prochaine, je ne travaille pas donc je m'occupe de lui et en plus, c'est sa dernière semaine d'école après c'est les vacances. Je me demandai, si tu savais où je peux emmener Ethan s'amuser.
- Musée, parc de jeux, parc aquatique, je sais qu'il n'est pas compliqué ton fils.
- oui, je sais, mais je voulais changer.
- tu verras bien, dis moi, tu fais encore tes crises de panique ?
- oui, je verrais, oui toujours ça arrive pendant la nuit, mon passé refait surface dans mon sommeil. Bon, je te laisse, je dois y aller. Bonne journée,
- Ok à ce soir.

Je me lève, termine mon café. Je préfère fuir à cette situation et il le sait bien. Je lui fais un petit bisou et part voir M. Eliot, le commerçant d'en face. Je rentre dans le magasin , un silence règne.je sais que d'habitude, il y a une musique douce ou une musique qui te met dans une bonne ambiance. Mais là rien, je me dis qu'il cherche quoi mettre dans le poste de radio. J'avance pour aller au vestiaire. Je me prépare et pars travailler, Avant de débuter ,je vais voir dans le bureau. Je frappe à la porte, mais rien.

-Monsieur Eliot, c'est moi Mia.
Mais aucune réponse, peut-être, il est dans la réserve, alors je descends.
-M. Eliot vous est là ?

J'entends des coups, la panique commence à me gagner. Mon souffle commence à se saccader. Je sens quelqu'un dans mon dos. Je me retourne, mais je m'évanouis même avant de voir son visage.

Je me relève lentement, je scrute la pièce , je suis sur le canapé du bureau. Merci, à ma crise de panique, personne n'a l'horizon. Je crois que je dois mettre la poutre d'escampette. Je commence à me lever, j'ouvre la porte, mais je prends un torse. Cool, hein, je vais surtout crever. Je lève la tête , un homme qui ressemble à Miguel, l'oncle de la petite Andréa, mais avec les yeux bleus.

- Heu désolé, je dois y aller.
Il ne bouge pas, il reste là jusqu'à une voix familière parle derrière lui.
- C'est bon Lorenzo, laisse là, elle n'a rien vu, tu ne vas pas tuer la mère du meilleur ami de ta fille quand même.
Je crois qu'une autre crise arrive. C'est bien des mafieux, sa fille, c'est Andréa, super. Je commence à paniquer et mon cœur s'accélère.
- eh, reprends-toi, je ne vais rien te faire, arrête de paniquer bordel. Putain. Miguel, elle s'appelle comment ?
- Mia

Il s'approche de moi et me caresse le dos.Je recule mais je ressent qu'il me veux aucun mal.

- Ok, Mia, je te veux aucun mal, respire doucement.

Bizarrement, je l'écoute et commence à m'apaiser. Il ne veut pas me frapper, c'est déjà ça ,cependant, je pense, ils ne vont pas me laisser partir comme ça.

- Très bien, tu sais, on ne peut pas vraiment te laisser partir maintenant. Me dit Miguel.
- Pourquoi ? Je n'ai rien vu et entendu.
- ça, on sait, mais ce matin, tu as mentionné le nom d'Emilia et de Tony, et ce sont deux personnes nous dois quelque chose.
- euh Emilia, c'est la copine de mon cousin Tony, ils vous doivent quoi ?
- Attends, tu es la famille de cette ordure. Me demanda Lorenzo.
- ce n'est pas une ordure et oui.
Tous deux se regardent et se mirent d'accord avec un regard, j'ai mis les pieds dans quoi encore ? Et merci de répondre à ma question bande d'enfoirés. Bien sûr, je ne le dis pas pour ma survie.



Nous deuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant