L'enfer sur terre.

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Tout le monde est à proximité de l'entrepôt, pour limiter les décès et surtout celui des innocents, nous avons évacué les dealers et les prostituées. Cette fois, je maintiens le plan préparé, chacun est à son poste, Rafael et Miguel me font signe que la voie est libre. Quelques-uns sont du service ce soir.

J'ai tiré sur le premier garde, une balle dans la tête, les 2 autres, Raf et Miguel les ont tués. Évidemment, nous avons mis nos silencieux afin de ne pas attirer l'attention. Grâce à nos oreillettes, Ana et Valentina peuvent nous dire où nous rendre. Elles sont nos yeux et nos oreilles, en ce qui concerne Emilio et Enzo, ils accompagnent les renforts et tentent de sauver d'autres victimes enfermées ici.

-Lorenzo, Carlos et notre père ont été avertis que nous allions arriver, ils sont partis! Mais beaucoup d'hommes sont en route. M'informa Valentina

-D'accord, merci, tu as trouvé Mia ?

- pour le moment non, la fouille continue. Réponds Ana

-Ok..

Il y a tellement de box dans cet entrepôt , que j'espère la retrouver vivante. 

On continue d'avancer et de tuer ces enfoirés. Comme attendu, les hommes de Carlos et Fernande débarquent en masse.

Dans cette situation, le mode silencieux ne sert plus à grand-chose, c'est donc une guerre entre ma bande et celle de mes ennemis qui commence. Parfois c'est des coups de feu et parfois c'est du corps à corps.

-Vous avez encore vos munitions ?

- nous en avons pratiquement plus, j'en ai demandé, Enzo nous en apporte. me dit Rafael.

Soudain, on entend un cri dans nos oreillettes, c'était Valentina.

-Qu'est-ce qui te prend ? Tu vas faire sauter nos tympans.

Pas de réponse, nous nous regardons tous et pensons que nous connaissons la cause du cri : Mia. Si elle est morte, je me vengerai par tous les moyens.

Je retourne tuer mes ennemis, jusqu'à l'arrivée du docteur Leo.


- Emmène-moi Box 25 , Mia est inerte. 

Mon sang n'a fait qu'un tour, ma rage a éclaté, mes armes me sont inutiles, mes mains sont mes seules armes.

Nous faisons tous les Box dans ce putain d'entrepôt, je ne trouve pas le numéro 25, je hurle de rage.
Respire Lorenzo, tu vas la trouver. Bon, nous sommes aux Box 19, si je tourne à droite, nous sommes dans les Box à partir de 20.

Après quelques minutes de recherche, nous l'avons finalement découvert. Rafaël et moi, tentons d'ouvrir la porte. Nous entrons, je ne peux que serrer les poings, la colère grandit en moi, devant mes yeux se trouve Mia, qui semble avoir cessé de respirer, des traces de sa lutte se voient au sol, des ecchymoses recouvrant son visage et son corps. Leo commence le massage cardiaque et je tombe au sol en hurlant à tue-tête.

 - Mia, réveille -toi, j'ai besoin de toi, nos enfants ont besoin de toi. Ne me laisse pas.

Rafael me propose de sortir, il m'aide à me relever. Au loin, j'entends Miguel dire une phrase qui me met hors de moi.

- Mia, je t'en prie, tu es une amie précieuse pour moi, reviens-nous .

Mon petit frère ne rendait pas souvent visite à Mia, mais quand il dit ces mots, c'est parce qu'elle vaut de l'or à ses yeux.

Je laisse ma colère prendre le dessus. Éventré, tuer, arracher les yeux de ces salauds me fait le plus grand bien. Je me fiche d'être couvert de sang. Je fais face à l'un des hommes de Fernande, je lui souris et m'essuie le coin de la lèvre.

- Tiens, tiens, toi, je ne te tuerai pas, je vais te torturé. 


 Je marche vers lui et commence à le frapper. Ce con à perdu connaissance, puis Miguel vient vers moi.

- Son cœur bat faiblement, nous allons l'emmener à l'hôpitalRentrons à la maison !

- D'accord, je vais prendre une douche et ensuite, je pars à l'hôpital. Dit à Rafael d'emmener ce connard au sous-sol, on s'occupera de l'interrogatoire plus tard

Je vais à la villa pour changer de vêtements. Après une douche de 30 minutes, je me change et je vais à l'hôpital.

Quand j'arrive, je vais à la réception, qui me dit où elle se trouve. Je marche vers le Dr Leo.

- Avez-vous de bonnes nouvelles pour moi ?
- Pas vraiment son cœur bat toujours faiblement, elle est dans le coma, elle lutte . La machine l'aide à respirer.
Dit Leo

Je secoue la tête, je serre la mâchoire, ma colère n'est pas partie, elle s'amplifie deux fois plus. Je sors fumer pour me détendre. Que la guerre continue Cher Père, tu as réussi à tuer Ambrer, mais pas ma Mia. Soyez prêt à creuser vos tombes messieurs Fernande et Carlos.

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hurler à tue-tête :crier de toute sa force.



Nous deuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant