Chapitre 41

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Good Day For Dreaming — Ruelle
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Good Day For Dreaming — Ruelle ***

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Raven

Princeton, New Jersey

— Vous verrez, le campus est magnifique, nous promet Nancy.

Dans les rues de Princeton en direction de l'université, Nicholas me raconte un tas d'anecdotes d'enfance sur certains quartiers de la ville. Il me confie avoir fait ses premiers pas au Marquand Park. Sa mère a filmé la scène et le lui a montrée pour ses dix-huit ans. Pareil pour Nancy : elle a fait les siens près du bac à sable et des jeux pour enfants.

La façon dont il parle de sa famille me touche : l'émotion qui habite ses yeux scintillants est magnifique.

Main dans la main, nous nous baladons dans les rues peuplées de touristes et habitants confondus et prenons des selfies ensemble pour garder de bons souvenirs matériels. Ici, les résidents ont un rythme plus effréné. Ils sont fiers de leur université et se pavanent avec des sweat-shirts et t-shirts à son effigie. D'ailleurs, je m'achète une casquette que je visse sur ma tête.

— Elle te va vraiment bien ! me complimente Nancy.

— T'es une des nôtres ! renchérit Jessie.

Nicholas sourit puis embrasse ma joue.

Au bout d'un quart d'heure de marche, nous arrivons enfin devant le campus. Je me frotte les yeux afin de vérifier que je ne rêve pas éveillée : c'est époustouflant. Nous faisons face à l'imposante porte en fer forgé qui mène à l'université. J'ai fait quelques recherches : beaucoup d'étudiants ne le franchissaient pas jusqu'à l'obtention de leur diplôme, certainement influencés par les coutumes et légendes passées.

— C'est... magnifique, soufflé-je.

À mes côtés, Nicholas me fixe amoureusement avant d'acquiescer.

— Oui, ça l'est.

Je tourne la tête vers lui, rouge jusqu'aux oreilles. Voyant ma réaction, il éclate d'un rire franc.

— Tu ne peux pas t'en empêcher, hein ?

Il hausse les épaules, un sourire en coin. Il est fier de lui, ça se voit.

— Les amoureux ! On va faire une superbe photo de vous deux devant le portail ! s'enthousiasme Nancy.

Avant même que je ne réagisse, Nicholas glisse un bras autour de ma taille et me rapproche de lui. Ma main se pose sur son torse tandis que je le regarde comme s'il n'y avait que lui. Rien d'autre que lui. Il baisse la tête et m'adresse un sourire doux et comblé. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. C'est possible d'être aussi parfait ? Oui, je confirme, ça l'est. C'est nettement mieux que mes nombreux book boyfriends.

— 3, 2, 1...

Nicholas se penche et attrape mes lèvres. Ce baiser a cette saveur sucrée que j'aime tant : celle de l'amour. Nos bouches bougent en rythme. C'est comme si elles ne s'étaient jamais quittées. Je suis bien là, dans ses bras.

Nos blessures communesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant