Chapitre 8

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🗓 Mardi 19 octobre

Thaïs

Comme hier, mon frère me dépose au stade. Et, évidemment, le trajet est semblable à un interrogatoire. Je lui raconte alors ma soirée en détail, et il parait satisfait.

- Je savais pas que d'être entouré d'une vingtaine de gars t'aiderait à te livrer et être plus à l'aise dit-il en rigolant

- Autant en tirer le positif alors.

- J'suis content pour toi Thaïs, vraiment. Même si ça ne fait qu'une journée, je vois bien que tu fais des efforts, et ça me fait plaisir.

- Et toi, tu sors un peu ?

- Oui, ça va mieux, t'en fais pas pour moi.

- Tant mieux alors. Tu m'en aurais parlé si ça n'allait pas ?

- 18 ans que je te connais Thaïs, je t'ai toujours dit quand ça n'allait pas.

- Continue comme ça ! je rigole

Je remarque vite qu'on arrive au stade, et les trajets avec mon frère passent toujours très vite. Disons qu'il est de bonne compagnie.

- Oh, bah regarde qui t'attend !

Je lève les yeux de mon téléphone avant de voir Pedro et Pablo devant l'entrée. Je sais pas s'ils m'attendent moi, ou bien quelqu'un d'autre mais je n'y prête pas plus attention auprès de Charles.

- J'peux te foutre la honte devant eux ? rigole-t-il

- Mdr, même pas en rêve Charles, si tu fais ça je rentre plus à la maison c'est clair ?

- Ok je ferai rien, j'en ai gardé des mauvais souvenirs...

Quand je disais que mon enfance n'était pas drôle, je ne rigolais pas.

- Le chantage ça marche toujours. Allez mon frère, jte laisse, tu passes me cherches à 17h30 ?

- 30 minutes de plus qu'hier ? étonnant ça...

- J'ai un constat a terminé !

- C'est vrai...

- Bon, j'y vais.

- A ce soir ma sœur cherie d'amour.

- Arrete ça de suite !

Il rigole et sa voiture finit par quitter mon champ de vision. Je m'approche alors des deux garçons, dont le visage s'illumine lorsque j'arrive.

- Salut dis-je en arrivant à leur niveau

- Comment ça va depuis hier soir ?

- Plutot bien, et vous ?

- Épuisé de la soirée mais on est là...

- Vous restez dehors ? demandáis-je avant d'ouvrir la porte

- Non, on t'attendait.

- Oh... en quel honneur ?

- Une présence féminine nous manquait.

Je rigole et nous entrons tous les trois dans le stade. Je prends le chemin de gauche pour rejoindre le bureau de Xavi, tandis que les garçons continuent tout droit, pour rejoindre les vestiaires.

(...)

J'ai passé la matinée à discuter avec le coach. C'était sympa et intéressant mais un peu long. Je n'ai pas eu la chance d'assister à l'entraînement ce matin, mais ce n'est pas bien grave, j'aurai d'autres occasions.

𝐀𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐓𝐨𝐢 - 𝐏𝐚𝐛𝐥𝐨 𝐆𝐚𝐯𝐢 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant