DARK ACADEMY

1ᚐLe bonheur de la richesse...

❝Un enfant blessé dans son intégrité ne cesse pas d'aimer ses parents, il cesse de s'aimer lui-même.❞
Jesper Juul

Bonne lecture ! 💕

Ｍａïｎａ

-Papa !

-Tu iras un point c'est tout Maïna, la discussion est close ! Hurle-t-il presque avant de se reprendre. Prépare toi pour notre dîner d'affaire.

Mes épaules s'affaissent et un soupir quitte mes lèvres.

Je regarde mes parents reprendre leur discussion comme si je n'étais plus là et je dois avouer avoir une envie de leur hurler de ne pas m'ignorer mais au lieu de cela, je serre la mâchoire et leur tourne le dos.

Je les déteste !

Je monte lassivement les escaliers en marbre menant à ma chambre et c'est sans grand étonnement que je trouve ma tenue qui est déjà sur mon lit.

Un ensemble marron foncé, composé d'un haut à longues manches larges avec un décolleté. Le bas lui est un tailleur, taille haute.

L'ensemble est élégant et est accompagné d'un petit sac blanc encore dans son emballage signé LV. En ce qui concerne les chaussures, elles sont également blanches et de la même marque.

Un souffle lasse quitte mes lèvres tandis que je delaisse ma tenue pour rentré dans ma salle de bain.

Je prends ma douche et lave mes cheveux avant de commencer à me préparer.

Ce soir j'ai l'obligation d'accompagné mes parents à une réunion d'affaire pour leur entreprise. Du moins celle de mon père.

Mon père, Jonathan Miller, est chef de plusieurs entreprises dans plusieurs pays composant le Royaume-Uni. C'est certainement l'un des plus célèbre homme d'affaire toujours accompagné de son associé, ma mère.

Sofia Domingo, c'est ma mère. La célèbre femme du plus grand chef d'entreprise du pays. Toujours un sourire impeccable sur le visage elle a su en charmé plus d'un et c'est souvent grâce à elle que mon père signe de gros contrat.

Ma mère sait se comportée en publique et je dois avouer que son pouvoir de manipulation est flagrant. Certains disent que ses yeux d'un vert émeraude sont envoûtant...

-Dépêche toi Maïna !

Je sursaute bêtement à l'entente de la voix de ma mère. Un coup d'œil à ma montre et je constate qu'on sera bientôt en retard.

Je lisse ma tenue rapidement en me regardant dans le miroir. Perché sur mes talons j'ai l'impression d'avoir dépassé les vingt-cinq ans. Mes traits du visage sont tirés par ma queue de cheval haute et serrée et je grimace légèrement en voyant quelques mèches reprendre leur forme naturelle.

Sans plus tarder j'attache mon collier de perles faisant référence à mes boucles d'oreilles, et je quitte ma chambre.

En descendant mes escaliers j'entends mes parents parler de moi alors doucement je m'arrête curieuse de savoir ce qui se dit.