DARK ACADEMY

12. Douceur et douleur

❝Quiconque combat des monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un monstre. Car, lorsque tu regardes au fond de l'abysse, l'abysse aussi regarde au fond de toi.❞
Friedrich Nietzsche

Bonne lecture ! 💕

Jasper

Elle s'est endormie dans la laverie où quoi ?

Ma montre affiche déjà dix sept heure, elle est partie y'a peut être une vingtaine de minutes.

L'excitation de la voir s'énerver quand elle comprendra que je l'ai enfermée dehors commence à retomber au fil des minutes.

Même sans le vouloir elle reste une emmerdeuse.

Soudainement la poignée de la porte comment à bouger et je l'entends tenter de mettre sa clé dans la serrure alors que le mienne est volontaire dedans.

-Jasper !

Son cri désespéré m'arrache un sourire et j'en tire une satisfaction complète.

-Il dort, désolé, pouffé-je derrière la porte.

Je l'entends frapper dessus sans savoir que je suis juste derrière. Mon sourire s'agrandit fière de la rendre chèvre. Doucement je pivote vers mon lit décidant de la laisser dehors un petit moment mais un bruit semblable à des pleurs me parvient.

Me dites pas qu'elle chiale pour ça ?

-Jas...Jasper ouvre !

Mes sourcils se froncent en comprenant qu'elle semble être vraiment en train de pleurer.

Fatigué par son caprice je décide d'aller ouvrir cette foutue porte.

-Tu chiale vraiment comme une gami...

Maïna entre dans la chambre me poussant par la même occasion avant de s'effondrer à l'intérieur.

Mon corps se crispe soudainement en la voyant tenter de respirer tout en s'asseyant sur le sol de la chambre.

Ses cheveux couvre son visage ce qui m'empêche de le voir dans son entièreté.

Je referme rapidement la porte avant de m'agenouillé à ses côtés. Son corps tremble comme une feuille tandis que des larmes inondent son visage aux traits habituellement doux.

-Qu'es-ce qu'il se passe ?

Ma voix que je tente de contrôler laisse malgré moi, paraître mon angoisse.

Sans plus attendre je la fait asseoir collant son dos au mur derrière elle avant de me placer devant elle les mains sur ses genoux.

-Dis-moi ce que tu as Maïna, reprené-je plus sérieusement.

Elle déglutit difficilement tout en dégageant ses cheveux de son visage.