8ᚐSoirée mouvementée

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On compare parfois la cruauté de l'homme à celle des fauves, c'est faire injure à ces derniers.❞
Fyodor Dostoïevski









Bonne lecture ! 💕















𝐉𝐚𝐬𝐩𝐞𝐫

J'envoie un message aux garçons disant que madame n'est toujours pas prête et est enfermée dans la salle de bain depuis une bonne demi-heure.

J'éteins mon téléphone et le range dans la poche de mon patalon avec lassitude.

S'il y a bien une chose dont je n'ai pas envie c'est d'aller à cette fête. Surtout avec cette flopée d'étudiants que je me tape depuis deux ans maintenant.

Mes yeux parcours ma chambre où plutôt notre chambre. Sa partie est bien rangée, tout est en ordre. Son lit est toujours fait, sa table basse est toujours bien rangée.

Dessus est posé un cadre photo tourné vers son lit. Il y a une blonde dessus, elle lui fait un bisous sur la joue tandis que l'autre sourit l'air plus qu'heureuse.

Sur son mur est accrochée quelques décorations et une petite étagère ou elle à déposer deux gros livres et une bougie blanche. J'étais là quand elle a acheté toute cette décoration et ça a été pénible de la voir choisir tout ce merdier.

Mes yeux se posent sur l'une de ses paires de chaussures.

Cette gamine est pleine aux as c'est le moins qu'on puisse dire. Elle respire le luxe, il n'y a rien qu'à voir sa manière de s'exprimer ou même de se tenir.

Pourtant quelque chose me dit qu'elle se range dans une case qui ne lui correspond pas.

Enfin peu importe. Je n'aime pas les petite capricieuse qui s'impose là où elles n'ont pas leur place. Je n'ai pas non plus aimé sa manière de s'adresser à moi.

La porte de la salle de bain s'ouvre et me tire de mes pensées.

Je suis directement happé par ses longs cheveux noirs parfaitement lisse qui lui donne un air sombre et dominant. Mes yeux glissent le long de sa silhouette couverte entièrement par une robe noire.

Celle-ci est à longues manches et s'évase au fur et à mesure jusqu'à retomber sur ses talons aiguilles qui me semblent être des Yves Saint-Laurent.

Son corps se mouvoit et avance vers moi avant que finalement elle ne se racle la gorge et ouvre son armoire d'où elle sort un petit sac noir simple.

Je n'arrive même pas à détacher mon regard de ses cheveux noirs qui lui tombent sur le bas du dos.

C'est rare qu'elle les laisse lâcher, je ne les pensais pas aussi longs.

Des coups frappent brutalement à la porte me ramenant violemment sur terre. Je me détache de cette vision qui ma foi, m'a laissée bouche bée.

Je me lève et me dirige vers la porte que j'ouvre déjà avec lassitude.

Je ne suis pas étonné de voir les trois abrutis sur le pas de ma porte.

Benjamin est le premier à s'introduire dans ma chambre. Son pull en coton bleu nuit me frôle tandis que son air insolent s'affiche sur son visage.

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