Chapitre 28

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- Comment c'est possible ? Les vampires ne peuvent pas sortir la journée. Explosa Alejandro.

- Avec un sorcier tout est possible, crachais-je en prenant la direction du 4x4.

J'ouvris le coffre du véhicule et soulevais le font, exposant une panoplie de pistolets et de balles en tout genre. Je pris deux 9mm que j'accrochais à mes cuisses avec des holster de jambes. Je fixais également à ma ceinture des pochettes contenant des balles avec des têtes en bois massif. Parfait projectiles pour tuer ces foutu suceurs de sang. Une dague termina dans ma botte. Je fis le plein sous leurs regards sans qu'aucun d'eux ne me pipa mot.

- Où vas-tu ? Demanda Juan en me voyant grimper sur le bolide.

- Demander des comptes à ce fils de pute de Felipe. Il était bien trop sûr de lui hier soir. J'aurais dû plus me méfier mais je ne pensais pas qu'il avait connaissance des dons de Alie. Rentrez au domaine.

- Tu ne sais même pas où ils vivent. Tu ne peux pas y aller seule ! Affirma-t-il.

- C'est ma ville, je sais ce qu'il s'y passe. Je sais parfaitement où se cache ce connard.

- Alors laisse nous t'accompagner, je suis en mesure de t'aider cette fois ci. Tenta Jack en venant vers moi.

- Je t'aime, murmurais-je contre ses lèvres. Rentrez à la maison !

Je chargeais mon ordre avec mon pouvoir d'Alpha les faisant hurler de douleur et de frustration. Je les entendis me crier dessus alors que ma moto filais à pleine vitesse rejoignant bientôt la voie rapide en direction du centre ville. Mes cheveux volaient au vent, je n'avais pas remis mon casque.

Ziguezaguant entre les voitures, j'atteignis bientôt ma destination. J'etais sûrement suicidaire d'y aller seule mais je ne voulais pas entraîner avec moi les membres les plus puissants du clan. Si je devais tomber je le ferais seule. Jack était en mesure de reprendre la meute en main j'en étais certaine. Tout les vampires allaient mourir pour leur trahison et je me ferais une joie de planter mes griffes dans le cœur de Felipe.

Le bolide ronflait entre mes jambes tandis que je ralentissais devant un vieil hôtel à l'abandon. Situé dans un vieux quartier où la majorité des habitations étaient vides, c'était le lieu idéal pour des vampires de s'y cacher. D'un tour de clé je coupais le moteur et attendis un moment, regardant l'immeuble face à moi dont les fenêtres étaient obstruées par des planches .

Alors qu'une voiture me dépassait, je descendit de la moto m'avançant lentement vers l'arrière du bâtiment. Par ici, il y avait peu de gens qui se baladaient ce qui me facilitais la tâche.

Felipe avait toujours cru que je n'avais pas idée d'où il reposait quand le soleil se levait mais c'était faux, des son arrivée je l'avais su. C'était mon territoire comment aurait-il put en être autrement.

J'étais agitée et un tique nerveux me secouait une paupière ce qui m'agaçais fortement. Je refoulais les appels mentaux de Jack. Il essayait désespérément de se connecter à moi pour savoir où je me trouvais mais je restais hermétique sans me couper totalement. Il ne recevait de moi que ce que je voulais bien lui transmettre.

Si il pouvait savoir où j'étais, j'étais certaine qu'il enverrait des hommes pour m'aider avec l'aide de Juan et c'était hors de questions.

Mon territoire, mon problème. J'avais accepté que les vampires vivent ici, quelle belle erreur. J'en payais le prix, mais le retour du bâton serait terrible pour eux. Ils avaient voulu m'enlever mon amie, ils allaient tous mourir où au moins j'en emporterais autant que possible avec moi.

BanrighOù les histoires vivent. Découvrez maintenant