Chapitre 1

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UNE VIE PAS A PAS

AVANT-PROPOS DE L'AUTRICE : Bonjour à toutes et à tous, j'entame avec plaisir ma troisième histoire, je tente de m'améliorer au fil de mes nouvelles, du moins, je l'espère. Je vous souhaite une bonne lecture avec un zeste d'indulgence.

CHAPITRE 1 : SHANGHAI (Chine)

Liya ZHANG, jeune femme de 24 ans, ferme son ordinateur afin de quitter la salle de cours. Sa faculté des sciences se trouvait dans le quartier étudiant de SHANGHAI où elle étudiait la chimie en 6ème année.

Elle se dirigeait tranquillement vers la sortie pour rejoindre en bus sa maison qui se situait dans la vieille ville. Elle n'avait pas pris sa moto, car elle devait la faire réviser, c'était son moyen d'évasion même si cela n'enchantait pas son père, elle se sentait libre sur sa bécane dans ce pays où tout était encadré, surveillé et soumis à des règles qui parfois dépassaient l'entendement.

Tout en marchant, elle réfléchissait à ses partiels et où elle effectuera son stage de validation. De ce fait, elle ne fit pas attention au van noir, qui s'arrêta à sa hauteur, ni aux deux hommes qui descendirent pour l'attraper, lorsqu'elle comprit, il était déjà trop tard, ils l'avaient jeté dans le véhicule sans ménagement, et avec une violence inouïe. Impossible de bouger, ils lui avaient lié les mains avec un câble de chantier et mis un bandeau sur les yeux.

Ils étaient impressionnants, ils l'avaient maîtrisé d'une façon propre aux adeptes du Wushu (kung-Fu), elle le savait, elle connaissait chaque technique de cet art martial, car elle le pratiquait elle-même, depuis ses 4 ans tout comme son père et son grand-père. C'était clairement, des professionnels.

Liya tentait de mettre des mots sur la situation mais,

ses yeux ont du mal à s'ouvrir sur cet effroyable endroit, des hommes en mouvement près d'un feu, et la vision, de ce qui ressemble à un tisonnier. Puis l'un deux, avec un sourire démoniaque, s'approcha d'elle, alors qu'elle avait les pieds et les mains liés par ce fichu câble qui lui cisaillait la peau. La sensation était à la limite du supportable, pourtant, sa souffrance indifférait ces hommes.

Puis ce pervers s'avança d'un pas rapide vers elle, il se mit à la toucher sans vergogne, elle sentait ces affreuses mains sur elle, dans un réflexe dérisoire de protection elle me mit à gesticuler afin de les éviter, il continuait de la palper, non, ce n'est pas possible, elle n'allait pas subir un viol collectif, pas ça, en quelques heures, sa vie était devenue tragique et elle basculait dans l'horreur absolue. Ses yeux étaient devenus un torrent de larmes, sans qu'elle puisse les arrêter. Elle était certaine de n'avoir aucun ennemi.

Avec un rictus glaçant, il lui releva son tee-shirt sans aucune douceur, elle s'était résignée au pire qu'une femme puisse subir sur cette terre, être agressée par plusieurs hommes, son monde venait brutalement de s'assombrir et ces hommes étaient devenus pour elle, ses bourreaux.

Après un moment, qui sembla durer une éternité, il appliqua avec cruauté, le tisonnier sur sa peau au niveau de sa hanche, après quelques minutes, il recommença une 2ème fois, cette fois au niveau de sa poitrine. La douleur était telle que son hurlement déchira l'espace d'un instant cet endroit lugubre.

Elle ne parvenait plus à réfléchir, son cerveau refusait d'accepter la sinistre réalité, il surchauffait tout simplement sous cette torture. Et cette odeur de chair brûlée, sa chair, la faisait défaillir et sa tête manquait littéralement d'oxygène.

Elle n'arrivait plus à contrôler les tremblements de son corps meurtri, elle venait d'être marquée comme du bétail, et elle allait porter les stigmates de cette agression pour le reste de sa vie, si elle survivait à cette épreuve, pensa-t-elle. Son cri fut étouffé pour un mouchoir qu'on lui enfonça dans la bouche afin d'éviter sans doute pour qu'on ne vienne les déranger dans leurs agissements.

Elle distinguait, à présent, les quatre hommes, qui se tenaient devant elle, appartenant sans doute à un même clan, ils avaient tous un tatouage identique, à la naissance de leur cou, un chiffre « 49 ».

Mais pourquoi elle ? Elle n'était qu'une simple étudiante poursuivant des études de chimie, qui habitait dans la banlieue de SHANGHAI, à Qibao, et qui vivait avec son père, un veuf qui donnait des cours de cyber informatique à l'Université de SHANGHAI.

Le sadique qui se trouvait face à elle, jubilait en la voyant souffrir, il finit par lui dire avec dureté

- Voilà, à présent ton père n'aura plus le choix, il devra accepter de travailler pour nous, je t'ai marqué du chiffre «3 », tu sais ce que cela signifie. Après tout, tu es aussi une chinoise.

- Autre chose, c'est de la part de Monsieur WU, n'oublie surtout pas de le préciser à ton père.

Elle s'était mise à réfléchir très rapidement, non ce n'était pas possible, « 3 » comme les Triades, cette organisation criminelle souvent comparée à la mafia sicilienne, elle savait que ses membres actifs, géraient de la Chine leurs affaires et qu'ils avaient tissé une véritable toile mondiale et que ses membres dormants étaient partout. Ce réseau avait « des yeux et des oreilles » dans tout le pays mais pas que... Ils étaient redoutables et sans pitié, il valait mieux être de leur côté que contre eux.

UNE VIE PAS A PASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant