UNE VIE PAS A PAS

TENTATIVE DE MEURTRE

CHAPITRE 12

Un peu plus loin, Giacomo souhaitait se présenter à Paolo FERRARI et Liya ZHANG, il n'eut pas le temps de se lever que cinq hommes firent irruption dans le restaurant, armés et déterminés.

Ils étaient tous italiens, sans aucune hésitation, ils se dirigèrent vers la table du fond, celle de Liya, indéniablement ils connaissaient leur cible.

Liya fit une pause dans sa conversation avec Paolo, et observa rapidement les hommes qui venaient d'entrer, alors par pur réflexe, elle demanda à l'ami de son père.

- Paolo, lève-toi, vite !

Il comprit au son de sa voix qu'il se passait quelque chose.

- Prenons la sortie de secours et séparons-nous.

- Liya, es-tu sûre ?

- Oui, ne t'inquiètes pas, on se retrouve dans ton appartement.

- Sois prudente !

- Promis !

Paolo prit rapidement sa jeep, quant à Liya, elle courut jusqu'à sa moto, elle voulait les éloigner de Paolo pour qu'ils ne lui fassent aucun mal, au moment de démarrer, une mercedes noire aux vitres teintées se mit à sa hauteur.

Elle releva la visière de son casque, elle était persuadée qu'il connaissait la réponse.

- Qui êtes-vous ?

- Suivez-nous c'est dans votre intérêt.

- Mon intérêt ? Vous pensez vraiment que je vais vous suivre alors que plusieurs hommes de ce pays me traquent pour m'assassiner, qui me dit que vous n'êtes pas avec eux, Monsieur « l'inconnu ».

- Je suis une citoyenne chinoise et je connais parfaitement ces méthodes d'intimidation.

Elle aperçut l'autre passager, un brun balafré aux yeux verts redoutables, inclinait sa tête et lui dire :

- Suivez-nous Melle ZHANG, ce n'est pas une suggestion mais un ordre si vous voulez rester en vie ainsi que Paolo FERRARI.

Elle se figea lorsqu'il prononça le nom du meilleur ami de son père, en aucun cas, elle ne souhaitait qu'il soit blessé par sa faute.

- Faites-nous confiance, nous sommes de votre côté.

Pour Liya, cet homme ne parlait pas il grondait comme un orage prêt à éclater. Elle tentait de réfléchir, elle ne connaissait pas Rome, et, elle devait absolument échapper à ses poursuivants et rejoindre Paolo. Il fallait qu'elle le protège, il n'avait rien demandé, elle ne voulait surtout pas qu'il devienne un dommage collatéral.

Elle regarda les deux hommes, tour à tour, et décida de leur faire confiance, le plus mystérieux celui qui avait les yeux verts lui proposa :

- Montez dans notre voiture,

- Pas question, je préfère vous suivre.

Un simple coup d'œil sur son rétroviseur lui permis de voir qu'un van était derrière sa moto. Elle devait absolument accélérer sinon elle allait de nouveau finir dans un entrepôt. Elle était certaine que ces hommes avaient été payé par la triade de Monsieur WU.

Elle se mit à la hauteur de la mercedes, et tapa sur la vitre teintée, l'homme aux cheveux longs baissa la vitre.

- Je suis suivie.

- Indiquez à votre portable la localisation de l'aérodrome privé de Rome. Mes hommes nous attendent, ne perdez pas de temps !

- Allez-y, m'ordonna le brun antipathique.

- Nous allons faire diversion, dit-il en prenant une autre route.

Et sans attendre ni entendre la fin de sa phrase, Liya accéléra et abandonna sans difficulté, la mercedes et le van.

Il lui a fallu 20 minutes pour rejoindre l'aérodrome et à sa grande surprise, la mercedes et ses occupants se trouvaient déjà sur le tarmac.