ALBA

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CHAPITRE 18

Quelques coups à la porte se firent entendre, Liya aperçut une belle jeune femme, aux traits et à la couleur de peau très latine, entrer avec un plateau.

Elles se sourirent mutuellement,

- Merci

- Prego, bonjour je m'appelle Alba, je suis la future belle-sœur de Giacomo, je vais épouser, samedi, son frère Gianni.

- Félicitations, je suis Liya

- Je peux te tutoyer, je pense qu'on a le même âge

- Bien sûr !

- Tu parles très bien ma langue, tu es déjà venue en Italie ?

- Es-tu japonaise ?

- Non, je suis chinoise, je viens de Shanghai

- Je n'ai jamais rencontré de fille aussi belle, ta beauté est singulière on dirait vraiment une poupée

- Merci ! mais je suis bien réelle.

- J'espère que tu pourras assister à mon mariage, ça me ferait vraiment plaisir.

- Si ton beau-frère le veut bien, je serais ravie mais il est si distant avec moi,

- Oh ! tu sais il a d'énormes responsabilités, il est le chef d'une mafia qui règne sur toute l'Italie, GIACOMO LUCCHESE est le Parrain de la Cosa Nostra.

Liya était abasourdie.

- Pardon ? Tu as dit « mafia »

- Oui, me répondit-elle avec un sourire désarmant d'innocence comme si c'était un titre tout à fait normal.

- Bon je te laisse à très bientôt, n'oublie pas de tout manger, Como a insisté là-dessus.

- Je vais essayer, merci encore pour le repas.

Elle ne pouvait pas le croire, elle se trouvait dans un repère de gangsters, encore !

La mafia sicilienne, rien que ça, elle ne croyait pas aux coïncidences, si cet homme l'a aidé, il y a sûrement une raison. Elle devait découvrir les motifs qui poussaient un puissant parrain de la pègre à la garder dans son palazzo, elle, Liya ZHANG, qui venait de l'autre bout du monde.

Même loin de son pays, elle n'avait pas oublié les rituels physiques que faisait chaque chinois après les repas. Elle devait faire ses exercices malgré ses blessures. Cet idiot lui a bien dit qu'elle pouvait se promener dans cette partie du jardin, elle allait donc en profiter.

Elle choisit dans le dressing, une jupe longue verte style bohème, qui tombait sur ses hanches à la limite de son nombril et un croc top noir avec de fines bretelles, inutile de porter un soutien-gorge, son haut lui maintenait fermement sa belle poitrine. Elle compléta sa tenue avec des tropéziennes et la voilà déambulant dans cette aile pour tenter de ne pas se perdre.

UNE VIE PAS A PASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant