A NOUS DEUX, LIYA ZHANG !

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 CHAPITRE 9

A NOUS DEUX, LIYA ZHANG !

Une fois dans l'appartement de Paolo, Liya pouvait enfin se détendre sans crainte. Elle retira ses bottes, son blouson et attendit que l'ami de son père revienne avec le traitement.

Quelque part en Sicile,

Giacomo, toujours dans son bureau, son verre de bourbon à la main regardait avec curiosité et respect ce brillant professeur, il avait rarement vu un homme avec autant de diplômes.

Et sa fille, n'était pas du tout comme il l'imaginait, ce n'était plus une adolescente, sur ce cliché, il avait face à lui, une jeune femme belle à vous couper le souffle. Jamais, il n'avait vu ce genre de physique incroyable, elle était juste splendide, ces cheveux longs noirs et ondulés, ce regard sombre avec de magnifiques yeux étirés en amande, cette bouche pulpeuse couleur rouge sang et cette peau diaphane, ce visage était pour lui comme un coup de poing dans l'estomac, une vraie poupée, elle était à croquer. Il devenait fou, pourquoi s'était-t-il mis à l'imaginer dans ses bras de colosse sicilien, alors qu'il ne l'avait même pas encore rencontré.

Il était fasciné et subjugué par cette jeune fille, si elle se trouvait en Italie, il voulait la retrouver, la voir mais surtout la protéger. Absolument !

Il continua sa lecture, visiblement, elle était aussi brillante que son père, elle avait 24 ans et venait de finir sa 6ème année de chimie. Impressionnant !

Son téléphone se mit à vibrer, c'était Lorenzo.

- Oui Lorenzo, dis-moi que tu les a retrouvé,

- Oui, j'ai retrouvé la trace de Liya, elle est hébergée chez le meilleur ami de son père, Paolo FERRARI, elle réside à Rome quant à son père, il est introuvable d'après mes sources, il n'aurait pas quitté son pays.

- Sa priorité était de mettre sa fille à l'abri, alors, il l'a confié à l'homme en qui il a le plus confiance.

- Surtout après ce que lui ont fait subir les hommes de Monsieur WU.

Giacomo avait peur de poser une certaine question :

- Ces salauds ne l'ont pas...

- Non, mais ils l'ont mutilé,

- Quoi ? Comment ça ?

- Ils l'ont marqué au fer rouge sur la hanche et sur la poitrine, de leur signe de reconnaissance

- Un « 3 »

- Quelle bande d'enc...hurla Giacomo

- Como ?

- Che cosa ? (quoi) sa voix tremblait de rage

- Laisse-moi m'occuper de cette affaire, de plus, cette petite poupée de porcelaine me plaît, je vais la protéger des Triades, ils ne la retrouveront pas. Assura Lorenzo

- Lorenzo, arrête et écoute-moi, accepte le contrat des chinois pour gagner du temps, dis-leur que si le professeur ZHANG et sa fille se trouvent en Italie, on va les retrouver et les exécuter.

- Mais dis-leur bien qu'on veut être les seuls sur le coup, aucun autre contrat, avec personne.

- Mais tu es fou, ils vont vouloir des preuves.

- Je te le répète Como, je n'arrête pas de penser à cette beauté depuis que j'ai vu ces photos.

Giacomo mit fin à l'enthousiasme de Lorenzo,

- Débrouille-toi pour me la ramener au Palazzo,

- Tu dois convaincre Liya ZHANG de te suivre, continua-t-il d'une voix menaçante et tranchante.

- Très bien, c'est toi le chef !

Pour une raison qu'il ignorait, l'aveu de son meilleur ami, le dérangeait d'ailleurs il ne voulait plus l'entendre parler d'elle. Son regard vert brillait d'une étrange lueur, et pour la première fois depuis très longtemps, il regrettait de ne pouvoir voir que d'un œil, cette petite merveille chinoise.

Tout à coup, il se mit à penser à son ami, Lorenzo n'aurait aucun mal à séduire Liya, il n'avait aucune imperfection visible ou invisible, il était beau, très beau. Ses cheveux longs étaient blonds, ses yeux bleus avaient la couleur de l'orage, sa musculature parfaite et son 1,95 m, lui donnaient des faux-airs de surfer. C'était incontestable, son associé plaisait beaucoup aux femmes.

Il regarda une nouvelle fois les photos de Liya, qui défilaient devant lui, cette fille avait dans le regard quelque chose de passionné et d'ardent. Son œil exercé sur la gent féminine lui permettait de saisir chaque détail, chaque expression du visage de Liya.

Il changea d'avis et rappela son ami :

- Lorenzo, finalement je vais venir avec toi

- Mais Como, c'est la première fois que tu te déplaces pour quelqu'un.

- Tu es un homme occupé, il me semble.

- Ne t'inquiète pas pour ça, prépare le Jet une balade à Rome me fera le plus grand bien.

Giacomo n'eut aucun mal, à reconnaître la voix renfrognée de Lorenzo. Ça ne faisait aucun doute, son ami voulait garder la belle Liya pour lui.

Désolé mon pote, pas cette fois, même s'il nous est arrivé d'avoir une relation avec la même femme, relation consentante et consentie d'ailleurs. Liya ZHANG me faisait trembler de la tête aux pieds, je voulais la connaître et je ne voulais absolument pas la partager, jamais.

J'étais certain qu'elle était encore plus belle en vrai que sur les photos, pensa-t-il.

UNE VIE PAS A PASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant