LES "LUCCHESE"

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CHAPITRE 16

Chez les « LUCCHESE », l'ambiance était festive et joyeuse, Giacomo aimait voir toute sa petite famille heureuse, assis à son bureau, savourant son cigarillo il pouvait apercevoir sa mère courir dans tous les sens afin que tout soit parfait le jour J, elle gardait toujours sa bonne humeur même lorsqu'elle était mélancolique, en toute circonstance.

Son regard continuait de se porter sur sa mère lorsque Lorenzo fit irruption, la voix colérique.

- Giacomo, où se trouve Liya ? Elle est blessée, tu aurais pu envoyer Martha pour la soigner, je ne te reconnais plus. Continua Lorenzo 

- Ecoute laisse-moi la ramener chez moi, ma maison est moins grande que le Palazzo mais elle est toute aussi confortable, je possède un splendide jardin et une gigantesque piscine. De plus, je vis seul. Je pourrais engager des hommes pour la protéger constamment lorsque je serais absent, pour le reste du temps, je veillerai personnellement sur elle.

Le poing du parrain s'abattit avec force sur le bureau, il fulminait face à son ami, Lorenzo et Liya dans la même maison, seuls, JAMAIS !

- Non, elle ne quittera pas le Palazzo, je l'ai installé dans l'aile « est » du domaine.

- Mais elle est très éloignée. Poursuivit Lorenzo MESSINA

- Et ? Je ne vais sûrement pas mettre en danger la vie de ma mère et de mon frère pour une parfaite inconnue. Dit-il en grinçant des dents

- Tu es cruel, tu sais parfaitement que si des tueurs pénétraient à l'intérieur, l'aile « est », est la plus exposée.

- Comme je te l'ai dit et je te le répète, pas question de faire courir le moindre risque à ma famille. Tu sembles oublier, qu'il y a un système d'alarme et des caméras hyper sophistiqués, partout dans le domaine. C'est une jeune femme pleine de ressources, souviens-toi de sa démonstration de combat.

Bien sûr, Giacomo ne pensait pas un mot de ce qu'il disait, il était très inquiet pour Liya, il ne voulait pas qu'on touche à un seul de ses cheveux. D'ailleurs, dès demain, il renforcerait la sécurité dans l'aile où elle se trouvait, il avait déjà doublé l'effectif de ses hommes pour la protéger. Mais il préférait garder cette précision pour lui.

- Très bien, je te laisse, veille s'il te plaît à faire changer ses pansements, lui martela-t-il avant de sortir la mine dépitée.

Liya venait de prendre une longue douche, elle se sentait épuisée mais propre, elle s'enveloppa dans un peignoir et se dirigea vers le dressing pour choisir des sous-vêtements. Toutes ces choses ne lui étaient pas destinées mais tant pis, elle n'avait aucune affaire lui appartenant. Elle allait se servir puisque cet homme lui avait imposé cette solution.

Son choix se porta sur un shorty noir en satin qui lui couvrait une partie des fesses, très joli et à sa taille (38), et un soutien-gorge noir transparent assez suggestif. Elle touche sa marque sur son sein gauche, elle retira ses doigts aussitôt car c'était encore douloureux. Elle préférait la laisser à l'air libre afin qu'elle cicatrise plus rapidement. Après tout, cette partie de son corps lui était réservée, idem, pour sa hanche. On commençait parfaitement à distinguer le chiffre « 3 » sur ses deux blessures. Le temps fera le reste.

UNE VIE PAS A PASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant