Chapitre 42 : Et ils vécurent heureux

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Margaux s'appliquait à ajouter la dernière fleur dans les cheveux d'Évangeline. Cette dernière se releva, faisant face à son amie. Elle ne pouvait s'empêcher de faire apparaître un sourire niai sur son visage.

-Eva, t'es sublime. Aiolos sera sans voix ! sourit Margaux.

-J'arrive pas à le croire...

-On a fait tellement de chemin... Tu te rappelles quand je t'ai demandé si t'étais amoureuse ? Tu m'as répondu un truc du genre « beurk » ! rigola Margaux. Et aujourd'hui tu te maries.

L'émotion pouvait se lire dans les yeux des deux jeunes femmes. Toutes ces aventures qui leur étaient arrivées, pour aujourd'hui en être là.

-Allez viens, ne les faisons pas attendre trop longtemps !

Évangeline soulevait les plis de sa robe, montant les escaliers du Sanctuaire. Il semblait encore plus beau que lorsqu'elle l'avait découvert. C'était une journée magnifique.

Elles s'approchaient du temple du Grand Pope. Saga était là, regardant sa sœur avec un sourire attendri. Shura était à côté de lui, tenant ses deux nourrissons dans les bras. Margaux s'approcha et prit la petite Thalia contre elle, laissant Nico dans les bras de son père. 1 mois à peine, mais les petits bouts de chou se portaient à merveille.

Saga prit le bras de sa sœur, alors que les portes s'ouvraient. Même le jour de l'obtention de son armure, il ne s'était pas senti aussi fier qu'au bras de sa sœur.

-Ça fait bizarre de devoir te partager, tu sais, sourit Saga.

-C'est pas parce que je me marie que je vais t'abandonner, grand frère, répondit Eva, croisant son regard. J'ai encore quelques pranks à te faire !

Saga rigola, alors qu'ils avançaient au milieu de l'assemblée. Tout le monde se retournait vers la mariée, qui dans sa magnifique robe blanche, illuminait la pièce. Ils ne l'avaient jamais vue avec un sourire aussi radieux.

Évangeline saluait ses invités. Elle rigola en voyant Milo dans son costume, il ne semblait pas apprécier que Camus remette en place sa cravate. Il avait fait un effort -enfin, de ce qu'elle avait compris, c'était Camus qui l'avait forcé. Elle avait hâte d'assister à leur mariage aussi ! Que de réjouissances à venir !

C'est à ce moment qu'elle croisa le regard d'Aiolos. Elle avait toujours pensé que c'était un cliché des livres, mais elle découvrait que c'était vrai. Elle était incapable de le lâcher du regard. Aiolos était subjugué par Évangeline ; dans sa robe elle ressemblait à une vraie princesse, et lui était son preux chevalier, comme dans les contes. Il sourit encore plus à cette pensée.

Avant de monter les trois petites marches, elle resserra ses doigts autour de ceux de son frère. Elle repensait à la première fois où elle l'avait pris dans ses bras, il y a si longtemps, dans l'autre monde. Si elle avait pensé vivre ça un jour... Elle aurait cru à un roman de fantasy.

Elle se retourna vers son futur époux, et le rejoignit, alors qu'il lui prit la main. Peu importe d'où on se trouvait dans le temple, on pouvait lire leur amour dans leurs yeux.

Évangeline se rappellera chaque détail de cette journée. Lorsque Shion s'était levé, leur avait souri, comme s'ils étaient ses enfants, et bénit leur union. Ou lorsque Margaux leur avait apporté leurs alliances. Quand Aiolos lui a passé autour du doigt, ce sentiment qui l'avait envahi. Le sourire du Sagittaire quand elle avait fait de même. Quand ils avaient signé le contrat de mariage, et Kanon et Aiolia était venu, eux aussi, écrire leurs noms. Ou lorsque Shion a dit :

-Tu peux embrasser la mariée.

Jamais Aiolos ne l'avait embrassée si fougueusement, sous les acclamations de leurs amis. Après, elle avait jeté son bouquet. C'est Camus qui l'avait rattrapé. Ils l'avaient tous applaudi, alors qu'il était devenu tout rouge.

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